2 juil. 2009

Calgary Stampede


Deuxième manche des World Series of Cutting

Durant les prochains jours, la seconde manche des Four Sixes World Series of Cutting va se tenir dans le cadre festif du Calgary Stampede. Des restrictions sanitaires ont fait peser de lourdes menaces sur la participation de chevaux venus du Texas mais aux dernières nouvelles une solution aurait été trouvé. Le Calgary Stampede comprendra donc bien un Open et un Non Pro dotés de $ 25 000 chacun.


Le format de ces épreuves reste le même avec deux manches éliminatoires et une finale avec un bunch unique. Après le succès du Houston Livestock Show and Rodeo, on pourra mieux juger du potentiel des WSC avant les deux dernières manches de l'édition 2009 qui auront lieu au All American Quarter Horse Congress puis lors de l'American Royal à Kansas City. Si on observe les listes de départ, le bilan est pour l'instant mitigé pour cette manche du Calgary Stampede.

Participation mitigée

On trouve bien quelques grands noms en Non Pro comme Karen Hansen avec WOODY BE LUCKY ou son mari Dan avec NEVEREY, la propre soeur de NEVER REYLINQUISH. Mais beaucoup des meilleurs Non Pros manquent cette fois à l'appel contrairement à Houston : pas de Mary Jo Milner, de Joe Howard Williamson, de Candace Barwick ou d'Elizabeth Queen. Surtout, on ne compte parmi les engagés aucune stars des Aged Events fraîchement retraitée. C'était pourtant l'objectif affiché par les WSC que de garder ces chevaux dans le circuit. En réalité ce sont surtout les meilleurs cutters canadiens et du nord des USA qui gonflent les rangs des 47 inscrits. On surveillera donc Gary Tresidder sur le petit DAZZLEREY, Teri Paradis sur KENNY BE CAUGHT, David Andreson et TARIS PEPPY DUAL, Hearher Pedersen sur SMARTEST LITTLE OAK Andrea Rudkin sur ISLE BE STEADY, Carl Gerwien et TRAVS ZACK, Monica Heintz et PEPINO BOOM, Lisa Anderson et MATES SPECIAL GAL ou Norman Clark sur CD OLENA PEPPY. A noter également la présence de CJ SUGAR LENA, l'ancien étalon d'Amy Welch King qui vient d'être vendu à Doug Hines.


En Open, le constat est encore plus sévère puisqu'on ne compte que 29 inscrits pour l'instant donc aucun top trainer américain, aucune star des week-end shows et aucune star des Aged Events. C'est quand même un échec pour le projet de Chubby Turner qui n'est d'ailleurs lui non plus pas présent. Les cavaliers de talent ne manquent quand même pas avec Gerry Hansma, Guy Heintz, Will Nuttall, Denton Moffat, Dave Batty ou Brad Pedersen. Mais il autait été interessant de les voir à l'oeuvre contre des cavaliers présents à Houston comme Pete Branch, Roy Carter, Matt Gaines, Jeremy Barwick, Chubby Turner, Lindy Burch, Robert Rust, Scott Ferguson, Craig Thompson, Rust Westfall, Roger Wagner ou Kathy Daughn. Les restrictions sanitaires n'ont pas du aider. Il faudra donc se contenter de bons chevaux comme BET ON FRECKLES, TAZ MARIE, SMART FRELE CAT, ANNIES CAT, LIL SCOOT N PEPPY, CAT SOUSASAN ou CDS SECRET. Mais pas de DUAL REY ME, de PET SQUIRREL, de PLAY PEEK A BOON ou de OH CAY FELIX cette fois ci. C'est dommage car c'est pour voir ce genre de chevaux que les WSC prennent tout leur sens. Sans eux, elles deviennent un show de Cutting comme les autres avec juste une grosse prime pour un week-end show.

1 juil. 2009

Western Bloodstock : Summer Spectacular Sales


DULCES SMART LENA à vendre

Après PLAYDOX, qui sera proposé à la vente lors de la Production Sale du Slate River Ranch durant les ventes Western Bloodtsock organisées dans le cadre du NCHA Summer Spectacular, c'est un autre étalon assez connu qui est mis en vente. En effet, le DULCES SMART LENA Syndicate, qui compte entre autres membres Phil Rapp, a décidé de mettre en vente le jeune étalon. Agé de tout juste 11 ans, DULCES SMART LENA avait marqué les esprits sous la selle de Phil Rapp au début des années 2000. Vainqueur de plus de $ 175 000 en shows, ce cheval s'était aussi fait remarquer grâce à son extraordinaire pedigree. Fils de SMART LITTLE LENA, il est également le meilleur produit de la formidable jument de Lonnie Allsup : LITLLE BADGER DULCE. Cette fille de PEPPY SAN BADGER a remporté plus de $ 680 000 en shows avec Lonnie Allsup et son entraîneur Pete Branch. En tant que poulinière, son palmarès est moins conséquent. A l'exception de DULCES SMART LENA, elle a produit peu de très grands chevaux pour l'instant. Elle reste quand même une des grandes stars chez les juments de Cutting.


DULCES SMART LENA est un étalon qui arrive dans la force de l'âge. Il compte à ce jour environ 300 poulains dont plus de 150 sont en âge de performer. Une cinquantaine de ses produits a  accumulé à ce jour des gains NCHA pour un total de $ 350 000. C'est bine sûr un étalon qui a moins prouvé que PLAYDOX mais  il est également bien plus jeune. Ses statistiques 2009 montrent d'ailleurs un bon potentiel avec $ 75 000 de gains pour ses produits depuis le début de l'année 2009. Cela le place au niveau de chevaux comme LAKER DOC, SMART LITTLE JERRY, BET ON ME, SOULA JULE STAR ou CATS MERADA. La décision de le vendre montre quelque part qu'il n'a pas satisfait les attentes mais c'est un cheval qui pourrait connaître une seconde carrière. Un prix de saillie raisonnable, $ 2500 en 2009, un pedigree en or et un bon show record parlent pour lui. Cette vente montre quand même à quel point les temps sont durs pour les "petits" étalons. Il sera intéressant de surveiller à quel prix DULCES SMART LENA est vendu. 

Peu de chevaux intéressants

Hormis cette vente inattendue et les quelques bonnes affaires proposées par le Slate River Ranch, le catalogue de cette vente estivale compte comme souvent peu de gros chevaux. Chez les yearlings, on peut s'intéresser à un fils de SMART ARISTOCRAT et de TAP OLENA ou à un fils de ONE TIME PEPTO et de  LIL PROUD MARY. Chez les 2 ans, les prix pourraient monter pour KINDA HOT IN HERE par SPOTS HOT et SOME KINDA MEMORIES. On pourrait aussi miser sur deux étalons par SMOOTH AS A CAT et DAINTY FRECKLES. 


En ce qui concerne les chevaux un peu plus âgés, on note un 3 ans proposé à la vente même si le timing est surprenant à quelques mois du NCHA Futurity. BETTHECROWDGOESWILD est un fils de BET ON ME et de BOWMANS FANCY. On verra s'il déchaîne vraiment les foules et surtout les acheteurs. Du côté des chevaux de shows, on note la vente de CONFETTI CAT, une jument de 4 ans par HIGH BROW CAT et SAVANNAH WHITE qui compte $ 30 000 de gains. Agé de 5 ans, le gelding TRACKS ON THE MOON a remporté $ 50 000 tout comme la jument de 5 ans PEPPERS STYLISH CAT par HIGH BROW CAT et STYLISH PEPPER. Entraînée par Clint Allen, cette jument dispose d'un bon show record et d'un joli papier. Enfin, le gelding de 7 ans ZACK NICKLAUS pourra avancer ses $ 30 000 de gains ou son formidable pedigree avec ZACKS T WOOD d'un côté et surtout CURLY GREY HAIR de l'autre. Dommage que ce soit un hongre. 

30 juin 2009

Le club des 10


HIGH BROW CAT incontestable numéro 1

Avec $ 35 millions de gains pour ses produits, HIGH BROW CAT est bien l'étalon numéro 1 de l'industrie du Cutting. Rien que cette année, ses fils et ses filles ont déjà gagné $ 3 millions en un peu plus de 6 mois. Avec $ 250 000 pour METALLIC CAT, $ 165 000 pour DON'T LOOK TWICE, $ 120 000 pour HANGEM CAT, $ 80 000 pour OH CAY FELIX ou $ 60 000 pour FAITH IN MY CAT, HIGH BROW CAT fait deux fois mieux que DUAL REY dont les produits ont remporté près de $ 1,5 millions depuis le début de l'année 2009. Sur le total de sa carrière, DUAL REY a produit des chevaux qui ont gagné plus de $ 11 millions de gains en compétition. Il côtoie des chevaux comme CD OLENA ou PEPTOBOONSMAL qui sont pourtant plus âgés que lui. A noter que PEPTO connaît une très bonne saison 2009 puisqu'il talonne DUAL REY cette année avec plus de $ 1 million de gains pour ses fils et ses filles.


HIGH BROW CAT continue lui de dominer la mêlée. Il sera certainement le premier cheval à franchir la barre des $ 40 millions de gains, certainement l'année prochaine et on le verra peut être achever sa carrière dans quelques années au delà des $ 50 millions de gains. Jack Waggoner, son éleveur et son propriétaire, est dans le même temps devenu le premier éleveur de chevaux de Cutting juste devant le Bar H Ranch avec près de $ 10 millions de gains pour les chevaux nés chez lui. Avec SMART ARISTOCRAT, 2 millions de gains pour ses produits, PRETTY BOY CAT ou CATS RED FEATHER, le Waggoner Ranch possède un stallion roster maison assez impressionnant. 

Le trio magique

Derrière HIGH BROW CAT, on trouve les étalons qui sont les piliers du Cutting moderne. Tout d'abord SMART LITTLE LENA qui avec $ 33 millions de gains vient d'être dépassé par HIGH BROW CAT. Alors qu'il n'est plus prélevé, le célèbre étalon avance à un rythme plus conforme à sa trentaine d'années bien tassée. Ses produits ont remporté près de $ 450 000 en 2009. Mais son influence reste considérable aujourd'hui notamment par le biais de ses filles. Autre maternal grandsire d'exception, FRECKLES PLAYBOY figure toujours en 3ème position. Avec $ 25 millions de gains, il fait partie d'un club très select de chevaux dont l'influence reste très forte aujourd'hui. Les filles de FRECKLES PLAYBOY reste des poulinières très cotées aujourd'hui. 


Pour compléter le trio, il ne manque PEPPY SAN BADGER, lui aussi disparu depuis longtemps mais dont les $ 24 millions de gains de ses produits prouvent encore la valeur. Là aussi, les qualité de ses filles dont par exemple BADGER SAN DOC lui permet d'être encore un étalon reconnu aujourd'hui. SMART, LITTLE PEPPY ou PLAYBOY sont des noms qu'on retrouve dans le papier de pratiquement tous les chevaux de Cutting aujourd'hui. Son fils DUAL PEP arrive d'ailleurs juste derrière et il a fait récemment son entrée dans le club des $ 20 millions. Si on ajoute les gains des fils et des filles de DOC'S HICKORY, DOC OLENA, PEPTO, CD OLENA et DUAL REY on arrive à plus de $ 200 millions de gains soit un tiers de toutes les primes distribuées sur les shows NCHA depuis 1946. Ces 10 chevaux, stars présentes ou passées, sont le top 10 des étalons de Cutting et ils sont les fondations du Cutting actuel. Ils sont présents dans le papier de tous meilleurs actuels aussi bien dans les lignées hautes que dans les lignées basses. 

$ 650 millions de gains pour 14 000 étalons

Derrière ce top 10, on trouve pas moins de 14 000 étalons qui ont produit des chevaux ayant accumulés des gains NCHA depuis 1946.  Cela représente un gain moyen pour leur production aux alentours de $ 5 000. On peut considérer aujourd'hui qu'un étalon est reconnu quand il franchit la barre des $ 2 millions de gains. Pour un jeune étalon être million dollar sire est étape bien sûr très importante mais c'est au dessus de 2 millions qu'on trouve tous les étalons qui comptent dans l'industrie. entre $ 7 millions et $ 10 millions de gains, on trouve certains des meilleurs étalons en outcross comme BOB ACRE DOC, DOC'S STYLISH OAK, SHORTY LENA, GRAY'S STARLIGHT, HAIDAS LITTLE PEP ou DOC'S OAK. Vers $ 5 millions de gains, on trouve des étalons qui se sont fait un nom comme SR INSTANT CHOICE, ZACK T WOOD, LENAS JEWELS BAR, SMART MATE ou encore PLAYGUN qui figure dans le top des étalons sur l'année 2009. 


Entre 2 et 5 millions de dollars de gains, on va cette fois trouver des chevaux qui se fait un nom avec des programmes d'élevage comme BODEE BOONSMAL ou SAN TULE FRECKLES et qui commencent à prendre leur envol. On trouve aussi des étalons côtés chez les Non Pros comme KIT DUAL, SMART LITTLE JERRY, SMART ARISTOCRAT, SMART LITTLE RICOCHET, NITAS WOOD ou JUSTA SWINGING PEPPY. On va aussi trouver de vieux noms célèbres comme SON OFA DOC, DRY DOC, TRAVALENA, DOC TARI, COLONEL FRECKLES, DOC'S LYNX, FRECKLES MERADA, BOON BAR, DOC'S SOLANO, MONTANA DOCS ou DOC'S SUG. Sous la barre des 2 millions de gains, on trouve des stars montantes comme SMART LIL SCOOT, HES A PEPTOSPOONFUL ou SMART SUGAR BADGER mais aussi des chevaux qui ont peiné à convaincre comme LITTLE TRONA, DUALS BLUE BOON, ROYAL FLETCH, PLAYIN STYLISH, CASH QUIXOTE RIO, SMART AND TROUBLE, PLAYBOYS BADGE, LECTRIC PLAYBOY, DOC O LENA TWIST, TANGYS CLASSY PEPPY, CATTIN, CHULA DUAL ou LAKER DOC. 

29 juin 2009

Rule Book - Règle n°11 : Losing of working advantage


Règle n°11 : Perdre l'avantage par rapport à la vache

Quand un cheval perd l'avantage dans son travail avec la vache, prend du retard par rapport à elle ou travaille hors position, il est pénalisé de 1/2 point (a) ou 1 point (A et F).


Définition des termes : La perte de l'avantage (a et A) est définie par fait que le cheval dépasse la vache de telle sorte qu'il perd son placement qui lui permettait de maintenir le contrôle de cette vache. Le retard ou "miss" (a et A) est défini comme une réponse du cheval au déplacement de la vache qui aboutit à une perte d'avantage ou un hors position. Le hors position ou "out of position" se définit par le fait que la position du cheval par rapport à la vache qu'il travaille est constamment trop longue ou trop courte pour pouvoir la contrôler. 

Exemple 1

Alors qu'il travaille, le cheval du cutter dépasse la vache d'une longueur. La vache tourne et le cutter doit se précipiter et courir avant de la rattraper.

Jugement : Le juge attribue un point de pénalité pour miss ou pour perte d'avantage. (A). 


Exemple 2

Alors qu'il travaille, le cheval du cutter dépasse la vache. La vache tourne, le cutter regagne  le contrôle et l'avantage dans le travail très rapidement. 

Jugement : Une pénalité de 1/2 point pour miss ou perte d'avantage (a). 

Note : L'objectif de ces exemples est d'indiquer que tous les pertes d'avantage n'ont pas la même valeur. Cela dépend de l'effort produit pour regagner l'avantage. Un juge ne devrait jamais déterminer le vainqueur ou commencer sa feuille de juge avec un demi point. Une classe se gagne sur des scores sans appel. 

Exemple 3

Alors qu'il travaille, le cheval du cutter dépasse la vache d'une longueur. La vache tourne, le cutter maintient immédiatement son contrôle et garde l'avantage par rapport à la vache. 

Jugement : Pas de pénalité.

Note : Un cheval ne doit avoir aucune difficulté à maintenir son avantage dans le travail sur une vache lente. Le cheval qui peut garder l'avantage face à une vache qui offre un challenge relevé doit recevoir du crédit. Aucune pénalité ne doit être infligée à un cheval qui regagne immédiatement son avantage et le contrôle après avoir suffisamment dépassé une vache pour la forcer à tourner. 


Exemple 4

Alors qu'il travaille, le cheval du cutter dépasse la vache et perd son avantage. Le cutter le ramène sur la vache avec ses rênes, et après plusieurs pas, le cheval regagne le contrôle et l'avantage. 

Jugement : Un point de pénalité pour "losing working advantage" (A), également un point de pénalité pour "reining" (B). Le total des pénalités est de 2 points. 

Exemple 5

Alors qu'il travaille, le cheval du cutter dépasse la vache et perd son avantage. La vache stoppe et s'enfuit, le cutter quitte sans avoir regagner l'avantage. 

Jugement : Une point de pénalité pour avoir perdu l'avantage (A).

Note : Le cutter ne peut pas éviter la pénalité pour perte d'avantage ou hors position en quittant sa vache. Même s'il quitte légalement en respectant la Règle n°13. 


Exemple 6

Alors qu'il travaille, le cheval du cutter est extrêmement long d'un côté et extrêmement court de l'autre côté. Le cutter continue à travailler de cette manière. 

Jugement : Un point de pénalité pour out of position  (F) sur chaque vache. Un moins dans la case "Controlling a cow" pour l'évaluation du run content. 

Note : Un juge doit savoir qu'un miss, une perte d'avantage et/ou un out of position peuvent induire un moins dans l'évaluation du contenu du run. 

Showmanship

Le secret pour éviter les pénalités pour miss ou out of position c'est de toujours rester bien centré. Le job d'un cheval de Cutting est de contrôler une vache. Il doit donc toujours rester dans une position qui lui permette de contrôler les déplacements de la vache qu'il travaille. Il doit en permanence être bien centré sur elle. Dès qu'il sort de cette position, il risque de subir les déplacements du veau et de courir après lui. On constate que tout part souvent d'un mauvais placement après le tri. Veillez à commencer en étant parfaitement centré sur votre vache. Si vous commencez avec 50 cm ou 1 mètre de décalage d'un côté, vous pénalisez votre cheval. Celui-ci sera décalé par rapport aux mouvements du veau et il se verra inévitablement sanctionné pour miss ou out of position. En commençant bien centré, vous lui donnez de meilleurs chances de rester dans la bonne position et vous lui faîtes courir bien moins de risques. 


Le deuxième chose très importante c'est de lire les vaches. Même si votre cheval dispose d'un cow-sens effrayant, votre job en tant que cavalier c'est d'ajuster son placement. Le Cutting est un sport d'équilibre et de dosage. Cet équilibre est presque mécanique. Si vous êtes trop long d'un côté, vous serez trop court de l'autre et inversement. C'est donc à vous de corriger le placement du cheval, par exemple en le poussant du côté où il est court, pour garder l'équilibre parfait. Plus vous êtes équilibré et moins vous risquez de commettre une erreur. Tant que vous n'êtes pas centrés sur la vache il faut pousser le cheval et dès qu'il est en bonne position il faut vous asseoir. C'est une question d'équilibre et de rythme. Souvent, quand on commet un miss, c'est qu'on est pas équilibré ou pas dans le bon timing. 


Toutes les vache sont différentes. C'est donc à vous de savoir les lire. Une vache lente et peu attentive devra être dépassée de 50 ou 75 cm pour stopper. Au contraire une vache très vive et rapide stoppera dès que le nez du cheval atteindra son épaule. C'est à vous, dès les premiers mouvements, de prendre la mesure du bétail que vous avez en face de vous. Sur 2 ou 3 mouvements, vous devez sentir où sont les limites et quel placement vous devez donner à votre cheval pour contrôler cette vache. Là encore, une erreur d'évaluation aboutira nécessairement à un miss ou un out of position. Cela demande pas mal d'expérience et on peut être pris au piège mais il est important de sentir si on peut jouer offensif où s'il faut au contraire être plus défensif. On commet souvent un miss car on se laisse griser. Le run se passe bien, on prend confiance et on commence à envoyer le cheval stopper de plus en plus fort. Il ne faut jamais oublier de lire les vaches et il est important d'analyser en permanence et de corriger son placement. L'équilibre et le timing sont deux fondamentaux à partir desquels on va ajuster le curseur. Sur des vaches lentes on peut être un peu plus long par exemple et sur des vaches rapides il faut être plus court. 


Enfin, dernier point très important pour éviter les pénalités comme loss of working advantage, miss ou bien out of position : il est nécessaire de bien travailler avec ses aides. Le rôle des turn-backs est ici capital. C'est eux qui vont vous aider à contrôler la vache sans prendre trop de risques. Basiquement le déplacement des turn-backs se fait en diagonale depuis le centre de l'arène vers un des côtés. Ils vont se déplacer avec un angle de 25 ou 30 degrés et viser le mur du côté en accompagnant la vache . Leur job c'est d'aider le cutter à mettre en place son pattern. Ils ne sont pas là pour stopper la vache de chaque côté. C'est le cutter qui stoppe sa vache. Les turn-backs l'aident en gardant la vache active et concentrée sur le cheval. Les deux trun-backs créent donc une sorte d'entonnoir qui aide le cutter à contrôler sa vache bien au centre. Plus la vache se rapproche des murs et plus le turn-back lui met de pression pour la pousser à tourner vers le cheval et à repartir de l'autre côté. Ils doivent accompagner le mouvement mais jamais le précéder. Si le turn-back stoppe la vache, le cheval risque d'être pris de vitesse, mal placé et il finira immanquablement par être ne retard ou hors position. C'est une situation qu'on voit très souvent en shows. Le turn-back anticipe le mouvement du veau, lui coupe la route, celui-ci stoppe, tourne et le cheval est pris de vitesse. Là aussi, le timing est important. Les turn-backs doivent accompagner le mouvement et laisser le cheval lire et contrôler sa vache. C'est le meilleur moyen d'éviter de lui faire commettre des erreurs qui se payent ensuite cash. 

25 juin 2009

Nouvelles technologies


Live Webcast, Online Chatter, Youtube

Depuis le début des années 2000, la NCHA a décidé de se lancer dans la grande vague des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Cela a commencé avec l'essai avorté du Cutters Video Magazine qui promettait d'admirer chaque mois les runs des meilleurs chevaux. Il fallait à l'époque environ 3 jours pour télécharger un run de 2 minutes 30. La NCHA a ensuite franchi un vrai cap en diffusant les NCHA Major Events sur Internet. La plupart des gros Aged Events ont suivi le mouvement et aujourd'hui, le fan de Cutting peut suivre les principaux concours devant son écran d'ordinateur. Dans le même temps, la NCHA a mis en place la E-Newsletter qui vous ait envoyé chaque mois sur votre boite E-Mail. C'est ensuite le Chatter qui a été disponible sur Internet. Le magazine de la NCHA né en 1949 a connu un formidable développement depuis les 10 pages noires et blanches sans photo du début. Aujourd'hui c'est un magazine sur papier glacé, en couleur et qui est accessible à n'importe qui en intégralité sur le site de la NCHA. D'autres innovations sont apparues ces dernières années comme l'usage de Youtube, les NCHA Records et la refonte du site de la NCHA. On peut encore ajouter les enquêtes sur Internet ou tous les outils accessibles sur le site de la NCHA comme le Rule Book, les outils pour les shows Secretary. Enfin, la NCHA a édité différentes videos pour expliquer ses règles ou les grands principes du Cutting comme la série "Inside the Judge Stand". 



La NCHA est probablement aujourd'hui l'association qui exploite le mieux les nouvelles technologies. C'est par exemple la seule qui exploite pleinement Youtube avec la diffusion des runs de tous les vainqueurs sur les NCHA Major Events. Avec des Interviews, des commentaires sur les runs, c'est un super outil pour tous les fans de Cutting. Aujourd'hui la chaine NCHACutting sur Youtube c'est une centaine de videos publiées qui ont été regardées par 1,7 millions d'internautes depuis 2 ans. La video "The Thrill of Cutting" a été vue plus de 130 000 fois. C'est un formidable outil pour la promotion du Cutting. Depuis 1946, la NCHA a distribué plus de $ 630 millions dont plus de $ 40 millions lors des 2000 shows organisés l'année dernière. Tous ces gains sont enregistrés et librement accessibles sur NCHAcutting.com. Aujourd'hui, les gains de 65 000 chevaux et de 22 000 cavaliers sont enregistrés. Le live Webcast des concours se développe à raison de + 30 % de spectateurs par an. L'année dernière, les concours de la NCHA Triple Crown diffusés sur Internet ont reçu 250 000 connexions. 

Tout n'est pas parfait

Si la NCHA fait déjà beaucoup, on peut penser que tout n'est pas encore parfait. La diffusion des shows sur Internet par exemple a connu quelques bugs depuis que la NCHA a changé de diffuseur. Regarder les derniers NCHA Super Stakes sur Internet demandait une sacré patience par exemple. La qualité du débit vidéo rendait illusoire de suivre le moindre run correctement.  Le Chatter Online est une bonne idée mais mal maîtrisée pour le moment. Le logiciel utilisé est peu pratique et très lent. A noter également que la version papier du Chatter est facturée en Europe a un prix exorbitant là où elle était gratuite il y a quelques années. Je comprend que ce soit plus pratique de diffuser sur Internet mais alors cela doit être aussi facile que de lire le magazine sur papier. Le site de la NCHA comprend toujours quelques manquements : il est impossible de consulter les résultats des week-ends shows par exemple. 



Le choix de la NCHA d'utiliser à plein les nouvelles technologies est un choix très pertinent pour le développement du Cutting. L'association a déjà pris quelques longueurs d'avance sur pas mal d'autres disciplines western. On verra quelles autres innovations seront utilisées dans les années à venir mais il serait surtout bien de maîtriser et de perfectionner les outils déjà en place. Youtube par exemple pourrait contenir plus de runs de légende : on pense par exemple aux runs de Chiquita Pistol où à celui de Shania Cee lors du NCHA Futurity. Un partenariat avec Back Fence Videos serait par exemple une piste sachant que la diffusion sur Internet ne concurrence nullement la vente de DVD. Une autre piste intéressante serait d'éditer des DVD à partir de clinics donnés par des entraîneurs. Cela constituerait une base solide de savoir-faires sur le Cutting facilement accessibles partout dans le monde. Les DVD de Back Fence Videos sont formidables mais à $ 150 le DVD ils restent très chers. 

24 juin 2009

Les jambes d'abord


Le Cutting c'est sans les mains

L'entraîneur australien Aaron Weathly explique comment mettre l'accent sur l'utilisation des jambes chez le cavalier de Cutting apprend aux chevaux à être plus rapides, propres et intelligents sur les veaux. Dans le Cutting, un sport qui se caractérise par le cow-sens des chevaux et les rênes lâches des cavaliers, un cheval s'appuie principalement sur sa propre intelligence et sur une légère aide des jambes de son cavalier quand c'est nécessaire. Tenir une vache signifie lire ses mouvements, rester en bonne position vis à vis d'elle en stoppant fort et en tournant rapidement pour l'empêcher de retourner dans le troupeau. Si les choses deviennent difficiles, le cavalier ne peut reprendre ses rênes sans risquer une pénalité : "Nous ne pouvons utiliser nos rênes. Nous devons être capables de monter avec nos jambes. Un cheval de Cutting doit être suffisamment dressé pour accepter ces jambes". Aaron Weathly, reconnu comme cavalier membre du Hall of Fame de la NCHA australienne et aujourd'hui installé au Texas, insiste sur l'usage des jambes dans son programme d'entraînement. 


C'est bien plus qu'un simple style selon lui. C'est une philosophie qui guide tout son travail avec les chevaux. Il explique les mollets d'un cavalier sont la clef pour garder un cheval propre, en bonne position, vif et concentré sur une vache. Ainsi, Aaron souhaite que ses jambes soient ses aides prioritaires quand il entraîne un cheval. "Mon idée c'est les jambes d'abord, les mains ensuite. Je pense que nous prenons l'habitude d'utiliser nos mains trop souvent parce que c'est plus facile. Nous oublions de penser à nos jambes. J'essaye toujours de penser à utiliser mes jambes en premier et ensuite à éventuellement utiliser mes mains en soutien".  Cela prend plus de temps et de travail pour qu'un cheval accepte les jambes de son cavalier. Weathly a commencé à mettre l'accent sur ses jambes quand il a travaillé avec Kathy Daughn. Il s'est aperçu que ses chevaux effectuaient mieux les manoeuvres avec cette méthode mais aussi qu'ils étaient bien plus intenses une fois face aux veaux. "La plus grande leçon que j'ai appris de Kathy a été d'aimanter mes chevaux aux vaches grâce à mes jambes. En compétition, nos jambes sont tout ce que nous pouvons utiliser pour rester en rythme avec le veau, aider le cheval à être à l'aise ou le pousser à aller plus vite. Relier le cheval au veau grâce à ses jambes est donc capital. Quand vous en êtes capables, vous faîtes un vrai bond en avant". 


Aaron Weathly ne cherche pas à dicter les mouvements du cheval avec ses jambes. Il veut que le cheval lise et travaille la vache de lui même. Les jambes du cavalier ne sont là que pour affiner les mouvements. Il explique qu'en utilisant ses jambes plutôt que ses mains, on obtient des chevaux qui sont mieux connectés aux vaches. La philosophie de Kathy Daughn est que les chevaux doivent être toujours très attentifs à ce qu'ils font. Ils doivent penser à la vache qu'ils travaillent. "J'aime que mes chevaux pensent par eux mêmes mais ils doivent être assez disciplinés pour écouter ce que je leur demande. Ils ne sont pas aux boutons, je n'ai pas toujours à leur dire de faire ceci ou cela. Je veux qu'ils aient suffisamment d'initiative pour faire leur job. Utiliser ses jambes permet à Aaron de contrôler tout le corps de ses chevaux et pas seulement leur tête ou leur encolure. De plus, cela permet d'appliquer plus efficacement le principe de pression et de relâchement. Ainsi les chevaux comprennent mieux leur job qui est de toujours resté bien centré par rapport au veau. 

Se concentrer sur les jambes

Bien que le principe de pression et de relâchement soit assez basique (Appliquer une pression et la relâcher dès que le cheval répond correctement) Weathly explique que son programme a franchi un cap quand il a compris comment appliquer ce  principe de façon plus rigoureuse avec ses jambes. Exercer une pression et la relâcher quand le cheval cède, c'est la base de tout entraînement. Entraîner un cheval sur les vaches revient à le mettre sous pression tant qu'il n'est pas en bonne position par rapport au veau, bien centré sur lui. Alors on libère cette pression et il apprend que c'est plus confortable pour lui quand il est dans la bonne position par rapport au veau. Il apprend peu à peu qu'être dans la bonne position est une bonne chose pour lui. Vous pouvez reconnecter votre cheval avec le veau grâce aux jambes. S'il se met hors position, il va chercher à faire retomber la pression en revenant sur cette vache et dans la bonne position. "Si vous lui apprenez cela, votre cheval va progresser et acquérir de la confiance dans ce qu'il fait et dans ce que vous lui demandez. Quand un cheval est lent ou qu'il n'est pas dans le rythme, nous allons le pousser avec nos jambes. De façon à ce qu'il recherche à nouveau le relâchement et qu'il revienne le plus rapidement possible dans la bonne position. 


Dans les premiers moments du dressage, Aaron Weathly s'assure que ses chevaux comprennent que la bonne position se situe dans la vache, ni devant ni derrière. "Vous pouvez travailler cela sur le veau électrique ou sur des vaches lentes. Laissez le cheval réaliser qu'être dans la vache et penser à elle, c'est ce que nous attendons de lui. Je le laisse alors se relaxer et attendre avec cette vache. Il doit comprendre que c'est là qu'il doit être. Insistez et construisez à partir de cela. A plus haute vitesse le principe sera le même mais le temps de relâchement sera plus court". Aaron monte ses chevaux avec les jambes au contact des flancs : "Plus vous êtes près et plus vous êtes précis et rapides". Il est donc important que le cheval soit habitué et accepte ce contact. 


Cela commence bien avant qu'un poulain ne rencontre une vache. Quand on leur apprend à se déplacer, à dérouler un schéma simple (Courir, stopper, attendre, tourner à 180° et repartir), on doit leur apprendre à se plier et à répondre aux jambes. A ce stade, Aaron demande à ses chevaux de céder à ses jambes en le laissant contrôler leur corps et garder leurs déplacements les plus propres possible. Il utilise aussi ses jambes pour les encourager et ajuster leur position par rapport à la vache. Mais il fait bien attention à ne pas atteindre un point où le cheval n'a plus l'initiative des mouvements. Le cheval doit être à l'écoute mais capable de décider seul de ses déplacements. Le cavalier ajuste, il ne dirige pas. 

Se connecter au veau

"Je veux un cheval qui réfléchit à ce qu'il fait et non un cheval qu'on doit toujours diriger. Pour qu'un cheval pense à une vache, il doit être responsable de son travail. Mais il doit aussi être à l'aise avec le fait que je joue un rôle en tant que cavalier et que je l'aide quand il en a besoin". Avec le temps, quand la vache bouge Aaron Weathly laisse une chance au cheval de la suivre de lui même. Si le cheval ne réagit pas, le cavalier entre alors en jeu et met de la pression avec ses jambes jusqu'à ce que le cheval revienne dans la bonne position. Alors le cavalier relâche la pression. Si le cheval voyage avec la vache et que celle-ci s'arrête soudainement, Weathly donne à nouveau une chance au cheval de stopper de lui même et de rester dans la bonne position. Si le cheval ne s'arrête pas tout seul, Aaron Weathly le stoppe et applique une pression jusqu'à ce que le cheval revienne en position. 


Apprendre au cheval à être responsable de son job signifie le laisser commettre des erreurs. "Ils doivent savoir ce qui est bien et ce qui ne l'est pas. Vous devez leur apprendre, pas les empêcher de se tromper. Par exemple, je ne veux jamais empêcher un cheval de dépasser le veau. Si je l'en empêche, il n'apprend rien. Pour lui apprendre il faut le laisser commettre une erreur et comprendre les conséquences que cela implique. Si vous êtes tout le temps préventifs, que vous le stoppez à chaque fois, il ne comprendra très vite plus pourquoi il doit stopper. Le problème c'est qu'il ne réfléchit plus donc il n'apprend pas. Quand le cheval commet une erreur et se met hors position, Aaron Weathly utilise ses jambes, et ses mains si nécessaire, pour replacer le cheval dans la bonne position. Une fois encore, l'accent est mis sur le relâchement. Il faut enlever la pression et ne pas gêner le cheval et le laisser libre dès qu'il est revenu dans la bonne position. Weathly met de la pression avec ses jambes jusqu'à ce que le cheval soit bien centré avec la vache, alors il relâche la pression et laisse le cheval lire la vache. 


Aaron ajoute que piloter le cheval avec les jambes est plus efficace que de lever la main et d'agir sur sa tête. Cela aide le cheval à être plus rapide et plus à l'aise. Une fois qu'il est à l'aise avec les jambes, le cheval est bien plus solide. On laisse sa bouche et sa tête tranquilles et il peut être bien plus concentré sur la vache. "Quand vous l'aidez avec vos mains, le cheval pense plus plus à vous qu'à la vache. Vous voulez que ce soit la vache qui vous tire dans le demi-tour. Au début, vous devez emmener le cheval et lui expliquer ce qu'il doit faire. A ce stade, vous utilisez bien sûr vos mains. Mais j'essaye d'aller très vite au point où je peux utiliser d'avantage mes pieds que mes mains". Au final, Weathly veut pensent plus à leur job qu'à ses mains ou à ses pieds. Ainsi, une fois en show, il sait qu'il peut baisser sa main et que son cheval va lire la vache et rester en bonne position. Arriver à ce stade signifie faire votre propre job et analyser chaque réaction du cheval pour y répondre de façon adéquate. On en revient toujours à la pression et au relâchement. Il faut savoir relâcher et comprendre quand le cheval est à l'aise. Le cheval doit y voir une récompense et la rechercher. 

Source : Performance Horse Magazine, Ross Hecox. 

23 juin 2009

9ème Trofeo Luigi Piazzi


RIDE N MERADA star italienne

Lors de la 9ème édition du Trofeo Luigi Piazzi qui vient de se tenir à Pontedera, la jument de Roberto Cuoghi a justifié son statut de meilleur cheval d'Open en Italie. En tête du championnat italien, RIDE N MERADA par SHORTY LENA et RIDE A MERADA a encore gagné de gros points. Sous la selle de son entraîneur Gianluca Munarini, elle a remporté l'Open le jeudi sur un score de 73 points puis elle a accroché la seconde place le lendemain avec 72 points. Après BE A SMART HUNTER, le couple Gianluca Munarini et Roberto Cuoghi dispose d'une nouvelle star dans leur écurie. A la seconde place le jeudi, CD DUAL JANE et Martina Annovazzi scorent 72 points. 


Le vendredi, c'est Andrea Santini qui remporte l'Open avec 74 points sur le cheval de Carmine Frola : JERRISTRUCK par SMART LITTLE JERRY et MOONSTRUCK CAT. PETTYS DUAL PEP termine second sur un score de 72 points. L'étalon de 8 ans qui appartient à Marco Salvatori termine ex aequo avec RIDE A MERADA sous la selle de Pietro Valeri. Dans le Memoriale Open, c'est Gianluca Marchesini qui s'impose sur RED FRECKLES QUIXOTE avec deux scores de 73 points. Markus Schopfer finit second sur DARK AS PITCH, un étalon de 6 ans par PEPTOBOONSMAL et CHARCOLENA. L'étalon entraîné au départ par Boyd Rice a scoré 144,5 points. 

CD DUAL JANE rafle tout en Non Pro

Dans la catégorie Non Pro, la jument de Lorenzo Sinico réalise un superbe doublé avec deux victoires en Non Pro les Samedi et Dimanche sur des scores de 73 points. La fille de CD OLENA et de JANE DUAL par DUAL PEP, née en 2002, possède un gros show record en Italie : Futurity Non Pro Champion et Derby Open Champion entre autres. Elle réalise un week-end parfait sous la selle de son propriétaire Lorenzo Sinico avec une paire de 73. Le samedi, CDS SMART TROUBLE termine second sur un score de 72 sous la selle de Eduardo Bernardelli. L'ancien cheval de Gianluca Marchesini, est un étalon par CD OLENA et LITTLE BITTY ANGEL. 


Le Dimanche, la seconde place revient à MISS HICKORY HUNTER, BE A SMART HUNTER et MISS HICKORY CHIP, monté par Fabio Massini. Le couple score 71 points. Dans le Memoriale Non Pro, Federico Mainolfi s'impose sur sa jument SWEET HUNTRESS par BE A SMART HUNTER et SWEETLY SNAPPER. La jument de 6 ans score 73 puis 74 points pour décrocher la victoire. La seconde place échoit à l'incontournable Marco Sacchetti qui score 74 puis 70 points sur sa nouvelle monture DUALAPENO fraîchement débarquée du Bar H Ranch. 

Gianluca Munarini remporte le 4 year old Open

Avec MR SNAP SMART HUNTER, leader incontesté des 4 ans en Italie, Gianluca Munarini s'impose parmi les 4 ans sur un score de 73 points. L'étalon est un fils de BE A SMART HUNTER. Ce cheval de 14 ans, démarré par Russell Harrison avant d'arriver en Italie au début des années 2000, fait certainement partie des 5 meilleurs étalons de Cutting en Europe à l'heure actuelle. Fils de DULA PEP et de LITTLE LYNX HUNTRESS, il possède un des plus beaux show records en Italie et en Europe. C'est aujourd'hui un reproducteur qui fait merveille avec les filles de SNAPPER CAL BAR. La mère de MR SNAP SMART HUNTER est d'ailleurs SNAPPIN SHEA, une fille de l'étalon qui appartenait autrefois à Arcese et à Cuoghi. 



La seconde place se partage entre deux chevaux. BOTTLE BOMB, BUD IN A BOTTLE par FANCY LIL WHAT, score 72,5 sous la selle de Justin Di Santo pour Allevamento Ongaresca. SPRING HUNTIN, BE SMART HUNTER par SNAPPER MICRO CHIP, score également 72,5 sous la selle de Gianluca Munarini.