30 juin 2009

Le club des 10


HIGH BROW CAT incontestable numéro 1

Avec $ 35 millions de gains pour ses produits, HIGH BROW CAT est bien l'étalon numéro 1 de l'industrie du Cutting. Rien que cette année, ses fils et ses filles ont déjà gagné $ 3 millions en un peu plus de 6 mois. Avec $ 250 000 pour METALLIC CAT, $ 165 000 pour DON'T LOOK TWICE, $ 120 000 pour HANGEM CAT, $ 80 000 pour OH CAY FELIX ou $ 60 000 pour FAITH IN MY CAT, HIGH BROW CAT fait deux fois mieux que DUAL REY dont les produits ont remporté près de $ 1,5 millions depuis le début de l'année 2009. Sur le total de sa carrière, DUAL REY a produit des chevaux qui ont gagné plus de $ 11 millions de gains en compétition. Il côtoie des chevaux comme CD OLENA ou PEPTOBOONSMAL qui sont pourtant plus âgés que lui. A noter que PEPTO connaît une très bonne saison 2009 puisqu'il talonne DUAL REY cette année avec plus de $ 1 million de gains pour ses fils et ses filles.


HIGH BROW CAT continue lui de dominer la mêlée. Il sera certainement le premier cheval à franchir la barre des $ 40 millions de gains, certainement l'année prochaine et on le verra peut être achever sa carrière dans quelques années au delà des $ 50 millions de gains. Jack Waggoner, son éleveur et son propriétaire, est dans le même temps devenu le premier éleveur de chevaux de Cutting juste devant le Bar H Ranch avec près de $ 10 millions de gains pour les chevaux nés chez lui. Avec SMART ARISTOCRAT, 2 millions de gains pour ses produits, PRETTY BOY CAT ou CATS RED FEATHER, le Waggoner Ranch possède un stallion roster maison assez impressionnant. 

Le trio magique

Derrière HIGH BROW CAT, on trouve les étalons qui sont les piliers du Cutting moderne. Tout d'abord SMART LITTLE LENA qui avec $ 33 millions de gains vient d'être dépassé par HIGH BROW CAT. Alors qu'il n'est plus prélevé, le célèbre étalon avance à un rythme plus conforme à sa trentaine d'années bien tassée. Ses produits ont remporté près de $ 450 000 en 2009. Mais son influence reste considérable aujourd'hui notamment par le biais de ses filles. Autre maternal grandsire d'exception, FRECKLES PLAYBOY figure toujours en 3ème position. Avec $ 25 millions de gains, il fait partie d'un club très select de chevaux dont l'influence reste très forte aujourd'hui. Les filles de FRECKLES PLAYBOY reste des poulinières très cotées aujourd'hui. 


Pour compléter le trio, il ne manque PEPPY SAN BADGER, lui aussi disparu depuis longtemps mais dont les $ 24 millions de gains de ses produits prouvent encore la valeur. Là aussi, les qualité de ses filles dont par exemple BADGER SAN DOC lui permet d'être encore un étalon reconnu aujourd'hui. SMART, LITTLE PEPPY ou PLAYBOY sont des noms qu'on retrouve dans le papier de pratiquement tous les chevaux de Cutting aujourd'hui. Son fils DUAL PEP arrive d'ailleurs juste derrière et il a fait récemment son entrée dans le club des $ 20 millions. Si on ajoute les gains des fils et des filles de DOC'S HICKORY, DOC OLENA, PEPTO, CD OLENA et DUAL REY on arrive à plus de $ 200 millions de gains soit un tiers de toutes les primes distribuées sur les shows NCHA depuis 1946. Ces 10 chevaux, stars présentes ou passées, sont le top 10 des étalons de Cutting et ils sont les fondations du Cutting actuel. Ils sont présents dans le papier de tous meilleurs actuels aussi bien dans les lignées hautes que dans les lignées basses. 

$ 650 millions de gains pour 14 000 étalons

Derrière ce top 10, on trouve pas moins de 14 000 étalons qui ont produit des chevaux ayant accumulés des gains NCHA depuis 1946.  Cela représente un gain moyen pour leur production aux alentours de $ 5 000. On peut considérer aujourd'hui qu'un étalon est reconnu quand il franchit la barre des $ 2 millions de gains. Pour un jeune étalon être million dollar sire est étape bien sûr très importante mais c'est au dessus de 2 millions qu'on trouve tous les étalons qui comptent dans l'industrie. entre $ 7 millions et $ 10 millions de gains, on trouve certains des meilleurs étalons en outcross comme BOB ACRE DOC, DOC'S STYLISH OAK, SHORTY LENA, GRAY'S STARLIGHT, HAIDAS LITTLE PEP ou DOC'S OAK. Vers $ 5 millions de gains, on trouve des étalons qui se sont fait un nom comme SR INSTANT CHOICE, ZACK T WOOD, LENAS JEWELS BAR, SMART MATE ou encore PLAYGUN qui figure dans le top des étalons sur l'année 2009. 


Entre 2 et 5 millions de dollars de gains, on va cette fois trouver des chevaux qui se fait un nom avec des programmes d'élevage comme BODEE BOONSMAL ou SAN TULE FRECKLES et qui commencent à prendre leur envol. On trouve aussi des étalons côtés chez les Non Pros comme KIT DUAL, SMART LITTLE JERRY, SMART ARISTOCRAT, SMART LITTLE RICOCHET, NITAS WOOD ou JUSTA SWINGING PEPPY. On va aussi trouver de vieux noms célèbres comme SON OFA DOC, DRY DOC, TRAVALENA, DOC TARI, COLONEL FRECKLES, DOC'S LYNX, FRECKLES MERADA, BOON BAR, DOC'S SOLANO, MONTANA DOCS ou DOC'S SUG. Sous la barre des 2 millions de gains, on trouve des stars montantes comme SMART LIL SCOOT, HES A PEPTOSPOONFUL ou SMART SUGAR BADGER mais aussi des chevaux qui ont peiné à convaincre comme LITTLE TRONA, DUALS BLUE BOON, ROYAL FLETCH, PLAYIN STYLISH, CASH QUIXOTE RIO, SMART AND TROUBLE, PLAYBOYS BADGE, LECTRIC PLAYBOY, DOC O LENA TWIST, TANGYS CLASSY PEPPY, CATTIN, CHULA DUAL ou LAKER DOC. 

29 juin 2009

Rule Book - Règle n°11 : Losing of working advantage


Règle n°11 : Perdre l'avantage par rapport à la vache

Quand un cheval perd l'avantage dans son travail avec la vache, prend du retard par rapport à elle ou travaille hors position, il est pénalisé de 1/2 point (a) ou 1 point (A et F).


Définition des termes : La perte de l'avantage (a et A) est définie par fait que le cheval dépasse la vache de telle sorte qu'il perd son placement qui lui permettait de maintenir le contrôle de cette vache. Le retard ou "miss" (a et A) est défini comme une réponse du cheval au déplacement de la vache qui aboutit à une perte d'avantage ou un hors position. Le hors position ou "out of position" se définit par le fait que la position du cheval par rapport à la vache qu'il travaille est constamment trop longue ou trop courte pour pouvoir la contrôler. 

Exemple 1

Alors qu'il travaille, le cheval du cutter dépasse la vache d'une longueur. La vache tourne et le cutter doit se précipiter et courir avant de la rattraper.

Jugement : Le juge attribue un point de pénalité pour miss ou pour perte d'avantage. (A). 


Exemple 2

Alors qu'il travaille, le cheval du cutter dépasse la vache. La vache tourne, le cutter regagne  le contrôle et l'avantage dans le travail très rapidement. 

Jugement : Une pénalité de 1/2 point pour miss ou perte d'avantage (a). 

Note : L'objectif de ces exemples est d'indiquer que tous les pertes d'avantage n'ont pas la même valeur. Cela dépend de l'effort produit pour regagner l'avantage. Un juge ne devrait jamais déterminer le vainqueur ou commencer sa feuille de juge avec un demi point. Une classe se gagne sur des scores sans appel. 

Exemple 3

Alors qu'il travaille, le cheval du cutter dépasse la vache d'une longueur. La vache tourne, le cutter maintient immédiatement son contrôle et garde l'avantage par rapport à la vache. 

Jugement : Pas de pénalité.

Note : Un cheval ne doit avoir aucune difficulté à maintenir son avantage dans le travail sur une vache lente. Le cheval qui peut garder l'avantage face à une vache qui offre un challenge relevé doit recevoir du crédit. Aucune pénalité ne doit être infligée à un cheval qui regagne immédiatement son avantage et le contrôle après avoir suffisamment dépassé une vache pour la forcer à tourner. 


Exemple 4

Alors qu'il travaille, le cheval du cutter dépasse la vache et perd son avantage. Le cutter le ramène sur la vache avec ses rênes, et après plusieurs pas, le cheval regagne le contrôle et l'avantage. 

Jugement : Un point de pénalité pour "losing working advantage" (A), également un point de pénalité pour "reining" (B). Le total des pénalités est de 2 points. 

Exemple 5

Alors qu'il travaille, le cheval du cutter dépasse la vache et perd son avantage. La vache stoppe et s'enfuit, le cutter quitte sans avoir regagner l'avantage. 

Jugement : Une point de pénalité pour avoir perdu l'avantage (A).

Note : Le cutter ne peut pas éviter la pénalité pour perte d'avantage ou hors position en quittant sa vache. Même s'il quitte légalement en respectant la Règle n°13. 


Exemple 6

Alors qu'il travaille, le cheval du cutter est extrêmement long d'un côté et extrêmement court de l'autre côté. Le cutter continue à travailler de cette manière. 

Jugement : Un point de pénalité pour out of position  (F) sur chaque vache. Un moins dans la case "Controlling a cow" pour l'évaluation du run content. 

Note : Un juge doit savoir qu'un miss, une perte d'avantage et/ou un out of position peuvent induire un moins dans l'évaluation du contenu du run. 

Showmanship

Le secret pour éviter les pénalités pour miss ou out of position c'est de toujours rester bien centré. Le job d'un cheval de Cutting est de contrôler une vache. Il doit donc toujours rester dans une position qui lui permette de contrôler les déplacements de la vache qu'il travaille. Il doit en permanence être bien centré sur elle. Dès qu'il sort de cette position, il risque de subir les déplacements du veau et de courir après lui. On constate que tout part souvent d'un mauvais placement après le tri. Veillez à commencer en étant parfaitement centré sur votre vache. Si vous commencez avec 50 cm ou 1 mètre de décalage d'un côté, vous pénalisez votre cheval. Celui-ci sera décalé par rapport aux mouvements du veau et il se verra inévitablement sanctionné pour miss ou out of position. En commençant bien centré, vous lui donnez de meilleurs chances de rester dans la bonne position et vous lui faîtes courir bien moins de risques. 


Le deuxième chose très importante c'est de lire les vaches. Même si votre cheval dispose d'un cow-sens effrayant, votre job en tant que cavalier c'est d'ajuster son placement. Le Cutting est un sport d'équilibre et de dosage. Cet équilibre est presque mécanique. Si vous êtes trop long d'un côté, vous serez trop court de l'autre et inversement. C'est donc à vous de corriger le placement du cheval, par exemple en le poussant du côté où il est court, pour garder l'équilibre parfait. Plus vous êtes équilibré et moins vous risquez de commettre une erreur. Tant que vous n'êtes pas centrés sur la vache il faut pousser le cheval et dès qu'il est en bonne position il faut vous asseoir. C'est une question d'équilibre et de rythme. Souvent, quand on commet un miss, c'est qu'on est pas équilibré ou pas dans le bon timing. 


Toutes les vache sont différentes. C'est donc à vous de savoir les lire. Une vache lente et peu attentive devra être dépassée de 50 ou 75 cm pour stopper. Au contraire une vache très vive et rapide stoppera dès que le nez du cheval atteindra son épaule. C'est à vous, dès les premiers mouvements, de prendre la mesure du bétail que vous avez en face de vous. Sur 2 ou 3 mouvements, vous devez sentir où sont les limites et quel placement vous devez donner à votre cheval pour contrôler cette vache. Là encore, une erreur d'évaluation aboutira nécessairement à un miss ou un out of position. Cela demande pas mal d'expérience et on peut être pris au piège mais il est important de sentir si on peut jouer offensif où s'il faut au contraire être plus défensif. On commet souvent un miss car on se laisse griser. Le run se passe bien, on prend confiance et on commence à envoyer le cheval stopper de plus en plus fort. Il ne faut jamais oublier de lire les vaches et il est important d'analyser en permanence et de corriger son placement. L'équilibre et le timing sont deux fondamentaux à partir desquels on va ajuster le curseur. Sur des vaches lentes on peut être un peu plus long par exemple et sur des vaches rapides il faut être plus court. 


Enfin, dernier point très important pour éviter les pénalités comme loss of working advantage, miss ou bien out of position : il est nécessaire de bien travailler avec ses aides. Le rôle des turn-backs est ici capital. C'est eux qui vont vous aider à contrôler la vache sans prendre trop de risques. Basiquement le déplacement des turn-backs se fait en diagonale depuis le centre de l'arène vers un des côtés. Ils vont se déplacer avec un angle de 25 ou 30 degrés et viser le mur du côté en accompagnant la vache . Leur job c'est d'aider le cutter à mettre en place son pattern. Ils ne sont pas là pour stopper la vache de chaque côté. C'est le cutter qui stoppe sa vache. Les turn-backs l'aident en gardant la vache active et concentrée sur le cheval. Les deux trun-backs créent donc une sorte d'entonnoir qui aide le cutter à contrôler sa vache bien au centre. Plus la vache se rapproche des murs et plus le turn-back lui met de pression pour la pousser à tourner vers le cheval et à repartir de l'autre côté. Ils doivent accompagner le mouvement mais jamais le précéder. Si le turn-back stoppe la vache, le cheval risque d'être pris de vitesse, mal placé et il finira immanquablement par être ne retard ou hors position. C'est une situation qu'on voit très souvent en shows. Le turn-back anticipe le mouvement du veau, lui coupe la route, celui-ci stoppe, tourne et le cheval est pris de vitesse. Là aussi, le timing est important. Les turn-backs doivent accompagner le mouvement et laisser le cheval lire et contrôler sa vache. C'est le meilleur moyen d'éviter de lui faire commettre des erreurs qui se payent ensuite cash. 

25 juin 2009

Nouvelles technologies


Live Webcast, Online Chatter, Youtube

Depuis le début des années 2000, la NCHA a décidé de se lancer dans la grande vague des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Cela a commencé avec l'essai avorté du Cutters Video Magazine qui promettait d'admirer chaque mois les runs des meilleurs chevaux. Il fallait à l'époque environ 3 jours pour télécharger un run de 2 minutes 30. La NCHA a ensuite franchi un vrai cap en diffusant les NCHA Major Events sur Internet. La plupart des gros Aged Events ont suivi le mouvement et aujourd'hui, le fan de Cutting peut suivre les principaux concours devant son écran d'ordinateur. Dans le même temps, la NCHA a mis en place la E-Newsletter qui vous ait envoyé chaque mois sur votre boite E-Mail. C'est ensuite le Chatter qui a été disponible sur Internet. Le magazine de la NCHA né en 1949 a connu un formidable développement depuis les 10 pages noires et blanches sans photo du début. Aujourd'hui c'est un magazine sur papier glacé, en couleur et qui est accessible à n'importe qui en intégralité sur le site de la NCHA. D'autres innovations sont apparues ces dernières années comme l'usage de Youtube, les NCHA Records et la refonte du site de la NCHA. On peut encore ajouter les enquêtes sur Internet ou tous les outils accessibles sur le site de la NCHA comme le Rule Book, les outils pour les shows Secretary. Enfin, la NCHA a édité différentes videos pour expliquer ses règles ou les grands principes du Cutting comme la série "Inside the Judge Stand". 



La NCHA est probablement aujourd'hui l'association qui exploite le mieux les nouvelles technologies. C'est par exemple la seule qui exploite pleinement Youtube avec la diffusion des runs de tous les vainqueurs sur les NCHA Major Events. Avec des Interviews, des commentaires sur les runs, c'est un super outil pour tous les fans de Cutting. Aujourd'hui la chaine NCHACutting sur Youtube c'est une centaine de videos publiées qui ont été regardées par 1,7 millions d'internautes depuis 2 ans. La video "The Thrill of Cutting" a été vue plus de 130 000 fois. C'est un formidable outil pour la promotion du Cutting. Depuis 1946, la NCHA a distribué plus de $ 630 millions dont plus de $ 40 millions lors des 2000 shows organisés l'année dernière. Tous ces gains sont enregistrés et librement accessibles sur NCHAcutting.com. Aujourd'hui, les gains de 65 000 chevaux et de 22 000 cavaliers sont enregistrés. Le live Webcast des concours se développe à raison de + 30 % de spectateurs par an. L'année dernière, les concours de la NCHA Triple Crown diffusés sur Internet ont reçu 250 000 connexions. 

Tout n'est pas parfait

Si la NCHA fait déjà beaucoup, on peut penser que tout n'est pas encore parfait. La diffusion des shows sur Internet par exemple a connu quelques bugs depuis que la NCHA a changé de diffuseur. Regarder les derniers NCHA Super Stakes sur Internet demandait une sacré patience par exemple. La qualité du débit vidéo rendait illusoire de suivre le moindre run correctement.  Le Chatter Online est une bonne idée mais mal maîtrisée pour le moment. Le logiciel utilisé est peu pratique et très lent. A noter également que la version papier du Chatter est facturée en Europe a un prix exorbitant là où elle était gratuite il y a quelques années. Je comprend que ce soit plus pratique de diffuser sur Internet mais alors cela doit être aussi facile que de lire le magazine sur papier. Le site de la NCHA comprend toujours quelques manquements : il est impossible de consulter les résultats des week-ends shows par exemple. 



Le choix de la NCHA d'utiliser à plein les nouvelles technologies est un choix très pertinent pour le développement du Cutting. L'association a déjà pris quelques longueurs d'avance sur pas mal d'autres disciplines western. On verra quelles autres innovations seront utilisées dans les années à venir mais il serait surtout bien de maîtriser et de perfectionner les outils déjà en place. Youtube par exemple pourrait contenir plus de runs de légende : on pense par exemple aux runs de Chiquita Pistol où à celui de Shania Cee lors du NCHA Futurity. Un partenariat avec Back Fence Videos serait par exemple une piste sachant que la diffusion sur Internet ne concurrence nullement la vente de DVD. Une autre piste intéressante serait d'éditer des DVD à partir de clinics donnés par des entraîneurs. Cela constituerait une base solide de savoir-faires sur le Cutting facilement accessibles partout dans le monde. Les DVD de Back Fence Videos sont formidables mais à $ 150 le DVD ils restent très chers. 

24 juin 2009

Les jambes d'abord


Le Cutting c'est sans les mains

L'entraîneur australien Aaron Weathly explique comment mettre l'accent sur l'utilisation des jambes chez le cavalier de Cutting apprend aux chevaux à être plus rapides, propres et intelligents sur les veaux. Dans le Cutting, un sport qui se caractérise par le cow-sens des chevaux et les rênes lâches des cavaliers, un cheval s'appuie principalement sur sa propre intelligence et sur une légère aide des jambes de son cavalier quand c'est nécessaire. Tenir une vache signifie lire ses mouvements, rester en bonne position vis à vis d'elle en stoppant fort et en tournant rapidement pour l'empêcher de retourner dans le troupeau. Si les choses deviennent difficiles, le cavalier ne peut reprendre ses rênes sans risquer une pénalité : "Nous ne pouvons utiliser nos rênes. Nous devons être capables de monter avec nos jambes. Un cheval de Cutting doit être suffisamment dressé pour accepter ces jambes". Aaron Weathly, reconnu comme cavalier membre du Hall of Fame de la NCHA australienne et aujourd'hui installé au Texas, insiste sur l'usage des jambes dans son programme d'entraînement. 


C'est bien plus qu'un simple style selon lui. C'est une philosophie qui guide tout son travail avec les chevaux. Il explique les mollets d'un cavalier sont la clef pour garder un cheval propre, en bonne position, vif et concentré sur une vache. Ainsi, Aaron souhaite que ses jambes soient ses aides prioritaires quand il entraîne un cheval. "Mon idée c'est les jambes d'abord, les mains ensuite. Je pense que nous prenons l'habitude d'utiliser nos mains trop souvent parce que c'est plus facile. Nous oublions de penser à nos jambes. J'essaye toujours de penser à utiliser mes jambes en premier et ensuite à éventuellement utiliser mes mains en soutien".  Cela prend plus de temps et de travail pour qu'un cheval accepte les jambes de son cavalier. Weathly a commencé à mettre l'accent sur ses jambes quand il a travaillé avec Kathy Daughn. Il s'est aperçu que ses chevaux effectuaient mieux les manoeuvres avec cette méthode mais aussi qu'ils étaient bien plus intenses une fois face aux veaux. "La plus grande leçon que j'ai appris de Kathy a été d'aimanter mes chevaux aux vaches grâce à mes jambes. En compétition, nos jambes sont tout ce que nous pouvons utiliser pour rester en rythme avec le veau, aider le cheval à être à l'aise ou le pousser à aller plus vite. Relier le cheval au veau grâce à ses jambes est donc capital. Quand vous en êtes capables, vous faîtes un vrai bond en avant". 


Aaron Weathly ne cherche pas à dicter les mouvements du cheval avec ses jambes. Il veut que le cheval lise et travaille la vache de lui même. Les jambes du cavalier ne sont là que pour affiner les mouvements. Il explique qu'en utilisant ses jambes plutôt que ses mains, on obtient des chevaux qui sont mieux connectés aux vaches. La philosophie de Kathy Daughn est que les chevaux doivent être toujours très attentifs à ce qu'ils font. Ils doivent penser à la vache qu'ils travaillent. "J'aime que mes chevaux pensent par eux mêmes mais ils doivent être assez disciplinés pour écouter ce que je leur demande. Ils ne sont pas aux boutons, je n'ai pas toujours à leur dire de faire ceci ou cela. Je veux qu'ils aient suffisamment d'initiative pour faire leur job. Utiliser ses jambes permet à Aaron de contrôler tout le corps de ses chevaux et pas seulement leur tête ou leur encolure. De plus, cela permet d'appliquer plus efficacement le principe de pression et de relâchement. Ainsi les chevaux comprennent mieux leur job qui est de toujours resté bien centré par rapport au veau. 

Se concentrer sur les jambes

Bien que le principe de pression et de relâchement soit assez basique (Appliquer une pression et la relâcher dès que le cheval répond correctement) Weathly explique que son programme a franchi un cap quand il a compris comment appliquer ce  principe de façon plus rigoureuse avec ses jambes. Exercer une pression et la relâcher quand le cheval cède, c'est la base de tout entraînement. Entraîner un cheval sur les vaches revient à le mettre sous pression tant qu'il n'est pas en bonne position par rapport au veau, bien centré sur lui. Alors on libère cette pression et il apprend que c'est plus confortable pour lui quand il est dans la bonne position par rapport au veau. Il apprend peu à peu qu'être dans la bonne position est une bonne chose pour lui. Vous pouvez reconnecter votre cheval avec le veau grâce aux jambes. S'il se met hors position, il va chercher à faire retomber la pression en revenant sur cette vache et dans la bonne position. "Si vous lui apprenez cela, votre cheval va progresser et acquérir de la confiance dans ce qu'il fait et dans ce que vous lui demandez. Quand un cheval est lent ou qu'il n'est pas dans le rythme, nous allons le pousser avec nos jambes. De façon à ce qu'il recherche à nouveau le relâchement et qu'il revienne le plus rapidement possible dans la bonne position. 


Dans les premiers moments du dressage, Aaron Weathly s'assure que ses chevaux comprennent que la bonne position se situe dans la vache, ni devant ni derrière. "Vous pouvez travailler cela sur le veau électrique ou sur des vaches lentes. Laissez le cheval réaliser qu'être dans la vache et penser à elle, c'est ce que nous attendons de lui. Je le laisse alors se relaxer et attendre avec cette vache. Il doit comprendre que c'est là qu'il doit être. Insistez et construisez à partir de cela. A plus haute vitesse le principe sera le même mais le temps de relâchement sera plus court". Aaron monte ses chevaux avec les jambes au contact des flancs : "Plus vous êtes près et plus vous êtes précis et rapides". Il est donc important que le cheval soit habitué et accepte ce contact. 


Cela commence bien avant qu'un poulain ne rencontre une vache. Quand on leur apprend à se déplacer, à dérouler un schéma simple (Courir, stopper, attendre, tourner à 180° et repartir), on doit leur apprendre à se plier et à répondre aux jambes. A ce stade, Aaron demande à ses chevaux de céder à ses jambes en le laissant contrôler leur corps et garder leurs déplacements les plus propres possible. Il utilise aussi ses jambes pour les encourager et ajuster leur position par rapport à la vache. Mais il fait bien attention à ne pas atteindre un point où le cheval n'a plus l'initiative des mouvements. Le cheval doit être à l'écoute mais capable de décider seul de ses déplacements. Le cavalier ajuste, il ne dirige pas. 

Se connecter au veau

"Je veux un cheval qui réfléchit à ce qu'il fait et non un cheval qu'on doit toujours diriger. Pour qu'un cheval pense à une vache, il doit être responsable de son travail. Mais il doit aussi être à l'aise avec le fait que je joue un rôle en tant que cavalier et que je l'aide quand il en a besoin". Avec le temps, quand la vache bouge Aaron Weathly laisse une chance au cheval de la suivre de lui même. Si le cheval ne réagit pas, le cavalier entre alors en jeu et met de la pression avec ses jambes jusqu'à ce que le cheval revienne dans la bonne position. Alors le cavalier relâche la pression. Si le cheval voyage avec la vache et que celle-ci s'arrête soudainement, Weathly donne à nouveau une chance au cheval de stopper de lui même et de rester dans la bonne position. Si le cheval ne s'arrête pas tout seul, Aaron Weathly le stoppe et applique une pression jusqu'à ce que le cheval revienne en position. 


Apprendre au cheval à être responsable de son job signifie le laisser commettre des erreurs. "Ils doivent savoir ce qui est bien et ce qui ne l'est pas. Vous devez leur apprendre, pas les empêcher de se tromper. Par exemple, je ne veux jamais empêcher un cheval de dépasser le veau. Si je l'en empêche, il n'apprend rien. Pour lui apprendre il faut le laisser commettre une erreur et comprendre les conséquences que cela implique. Si vous êtes tout le temps préventifs, que vous le stoppez à chaque fois, il ne comprendra très vite plus pourquoi il doit stopper. Le problème c'est qu'il ne réfléchit plus donc il n'apprend pas. Quand le cheval commet une erreur et se met hors position, Aaron Weathly utilise ses jambes, et ses mains si nécessaire, pour replacer le cheval dans la bonne position. Une fois encore, l'accent est mis sur le relâchement. Il faut enlever la pression et ne pas gêner le cheval et le laisser libre dès qu'il est revenu dans la bonne position. Weathly met de la pression avec ses jambes jusqu'à ce que le cheval soit bien centré avec la vache, alors il relâche la pression et laisse le cheval lire la vache. 


Aaron ajoute que piloter le cheval avec les jambes est plus efficace que de lever la main et d'agir sur sa tête. Cela aide le cheval à être plus rapide et plus à l'aise. Une fois qu'il est à l'aise avec les jambes, le cheval est bien plus solide. On laisse sa bouche et sa tête tranquilles et il peut être bien plus concentré sur la vache. "Quand vous l'aidez avec vos mains, le cheval pense plus plus à vous qu'à la vache. Vous voulez que ce soit la vache qui vous tire dans le demi-tour. Au début, vous devez emmener le cheval et lui expliquer ce qu'il doit faire. A ce stade, vous utilisez bien sûr vos mains. Mais j'essaye d'aller très vite au point où je peux utiliser d'avantage mes pieds que mes mains". Au final, Weathly veut pensent plus à leur job qu'à ses mains ou à ses pieds. Ainsi, une fois en show, il sait qu'il peut baisser sa main et que son cheval va lire la vache et rester en bonne position. Arriver à ce stade signifie faire votre propre job et analyser chaque réaction du cheval pour y répondre de façon adéquate. On en revient toujours à la pression et au relâchement. Il faut savoir relâcher et comprendre quand le cheval est à l'aise. Le cheval doit y voir une récompense et la rechercher. 

Source : Performance Horse Magazine, Ross Hecox. 

23 juin 2009

9ème Trofeo Luigi Piazzi


RIDE N MERADA star italienne

Lors de la 9ème édition du Trofeo Luigi Piazzi qui vient de se tenir à Pontedera, la jument de Roberto Cuoghi a justifié son statut de meilleur cheval d'Open en Italie. En tête du championnat italien, RIDE N MERADA par SHORTY LENA et RIDE A MERADA a encore gagné de gros points. Sous la selle de son entraîneur Gianluca Munarini, elle a remporté l'Open le jeudi sur un score de 73 points puis elle a accroché la seconde place le lendemain avec 72 points. Après BE A SMART HUNTER, le couple Gianluca Munarini et Roberto Cuoghi dispose d'une nouvelle star dans leur écurie. A la seconde place le jeudi, CD DUAL JANE et Martina Annovazzi scorent 72 points. 


Le vendredi, c'est Andrea Santini qui remporte l'Open avec 74 points sur le cheval de Carmine Frola : JERRISTRUCK par SMART LITTLE JERRY et MOONSTRUCK CAT. PETTYS DUAL PEP termine second sur un score de 72 points. L'étalon de 8 ans qui appartient à Marco Salvatori termine ex aequo avec RIDE A MERADA sous la selle de Pietro Valeri. Dans le Memoriale Open, c'est Gianluca Marchesini qui s'impose sur RED FRECKLES QUIXOTE avec deux scores de 73 points. Markus Schopfer finit second sur DARK AS PITCH, un étalon de 6 ans par PEPTOBOONSMAL et CHARCOLENA. L'étalon entraîné au départ par Boyd Rice a scoré 144,5 points. 

CD DUAL JANE rafle tout en Non Pro

Dans la catégorie Non Pro, la jument de Lorenzo Sinico réalise un superbe doublé avec deux victoires en Non Pro les Samedi et Dimanche sur des scores de 73 points. La fille de CD OLENA et de JANE DUAL par DUAL PEP, née en 2002, possède un gros show record en Italie : Futurity Non Pro Champion et Derby Open Champion entre autres. Elle réalise un week-end parfait sous la selle de son propriétaire Lorenzo Sinico avec une paire de 73. Le samedi, CDS SMART TROUBLE termine second sur un score de 72 sous la selle de Eduardo Bernardelli. L'ancien cheval de Gianluca Marchesini, est un étalon par CD OLENA et LITTLE BITTY ANGEL. 


Le Dimanche, la seconde place revient à MISS HICKORY HUNTER, BE A SMART HUNTER et MISS HICKORY CHIP, monté par Fabio Massini. Le couple score 71 points. Dans le Memoriale Non Pro, Federico Mainolfi s'impose sur sa jument SWEET HUNTRESS par BE A SMART HUNTER et SWEETLY SNAPPER. La jument de 6 ans score 73 puis 74 points pour décrocher la victoire. La seconde place échoit à l'incontournable Marco Sacchetti qui score 74 puis 70 points sur sa nouvelle monture DUALAPENO fraîchement débarquée du Bar H Ranch. 

Gianluca Munarini remporte le 4 year old Open

Avec MR SNAP SMART HUNTER, leader incontesté des 4 ans en Italie, Gianluca Munarini s'impose parmi les 4 ans sur un score de 73 points. L'étalon est un fils de BE A SMART HUNTER. Ce cheval de 14 ans, démarré par Russell Harrison avant d'arriver en Italie au début des années 2000, fait certainement partie des 5 meilleurs étalons de Cutting en Europe à l'heure actuelle. Fils de DULA PEP et de LITTLE LYNX HUNTRESS, il possède un des plus beaux show records en Italie et en Europe. C'est aujourd'hui un reproducteur qui fait merveille avec les filles de SNAPPER CAL BAR. La mère de MR SNAP SMART HUNTER est d'ailleurs SNAPPIN SHEA, une fille de l'étalon qui appartenait autrefois à Arcese et à Cuoghi. 



La seconde place se partage entre deux chevaux. BOTTLE BOMB, BUD IN A BOTTLE par FANCY LIL WHAT, score 72,5 sous la selle de Justin Di Santo pour Allevamento Ongaresca. SPRING HUNTIN, BE SMART HUNTER par SNAPPER MICRO CHIP, score également 72,5 sous la selle de Gianluca Munarini. 

22 juin 2009

Une limousine en cadeau


Lu dans l'Equipe ce matin

Selon la dernière publicité Mitsubishi, qui est entre autres parue dans le journal l'Equipe ce matin, la marque japonaise offre une belle limousine pour tout achat d'un de ses pick up L200 Club Cab. Pour 20 930 € TTC, vous repartez donc avec un pick up de 136 chevaux et un chèque cadeau de 2 150 € ou au choix avec une vache limousine catégorie maigre dont le prix est compris entre 1 500  et 1 600 €. 


Voilà une super idée en ces temps difficile pour trouver du bétail. C'est l'occasion de débuter un petit élevage et d'organiser ensuite des concours pour nos petits cutters français. Si vous cherchez un nouveau véhicule, n'hésitez pas. Le L200 pourra en plus servir à installer la chaise du juge dans un prochain concours. Que des avantages ! 

18 juin 2009

Texana : Ute Holm toujours devant


Nouvelle victoire pour SHEREES DOLL

Lors de la récente manche du championnat de la NCHA of Germany, la jument de Ute Holm s'est une nouvelle fois imposée en Open. Dans le cadre de Texana, le 13 juin dernier, Ute a scoré 73 points sur la fille de PEPTOBOONSMAL et de MY SWEET SHEREES. Cette jument, qui a produit aussi SHEREEBOONSMAL, possède un sacré papier. C'est une fille de FRECKLES PLAYBOY et de la légendaire DOCALADY. SHEREES DOLL possède donc des origines assez rares. Cela fait de cette jolie jument red roan, une des toutes meilleures juments en Europe. Nous verrons peut être quelques uns de ses produits en shows dans quelques années. 


Ute accroche également la seconde place sur LONE STAR SWINGING, la jument avec laquelle Pierre Reust a terminé dans le Top 10 en Non Pro lors du dernier Americana. Lors de Texana, elle score 72 points sous la selle d'Ute. Michael Ohlhoff et TRISH LA DISH terminent sur la dernière marche du podium dans une classe Open qui comptait 9 inscrits. Michael Ohlhoff remporte également l'Amateur sur FBS JACKS SPRAT. Avec Ute et Michael, nous retrouvons donc les deux meilleurs cutters allemands avec la famille Doering aux avants postes. 

Wolfgang Domnick remporte le Non Pro

Avec son hongre JOYS BOBBIE CAT par HIGH BROW CAT, Wolgang score 72 points et remporte la classe Non Pro de 7 inscrits. Même score en Amateur où Wolfgang décroche la seconde place. Il devance Ruth Linder qui score 70 sur BOON BE BACK et qui remporte également la Buckle Class. 

16 juin 2009

Rule Book - Règle n°10 : Changing cattle after specific commitment


Règle n°10 : Changer de vache

Si un cavalier change de vache après s'être ouvertement déclaré pour une vache en particulier, une pénalité de 5 points sera appliquée. 


Exemple 1 

Au cours d'un tri, le cutter conduit un groupe de veaux hors du troupeau. Avant que le cutter ne tente d'isoler une de ces vaches, trois autres vaches quittent le troupeau et marchent vers un point situé à côté du premier groupe de vaches qu'elles ne rejoignent pas. 

A/. Le cutter avance vers le premier groupe de veaux et isole l'un d'entre eux.

B/. Le cutter guide son cheval et s'éloigne du premier groupe de veaux pour se diriger vers le second au sein duquel il isole une vache.

C/. Le cutter éloigne son cheval du premier groupe et se dirige vers le second. Ce second groupe de vaches s'enfuit au trot et rejoint le troupeau en laissant le cutter seul sans aucune vache à isoler. 

Jugement : Dans les cas A et B il n'y a pas de pénalité. Dans le cas C, une pénalité de 5 points est infligée au cutter pour sanctionner son incapacité à isoler une vache (Règle n°15).

Note : Un cutter ne peut se déclarer que pour une seule vache et pas pour un groupe de vaches.

Exemple 2

Le cutter réalise un tri. Il a un groupe de 5 vaches devant lui. Et il :

A/. Il regarde une vache marron, mais n'essaye pas de déplacer son cheval dans la direction de cette vache marron. Il trie ensuite une vache rouge. 

B/. Il déplace son cheval vers cette vache marron et le guide une fois pour suivre cette vache. Il trie ensuite une vache rouge.

C/. Il décide de ne trier aucune de ces 5 vaches et il isole une autre vache qui est sortie en marchant du troupeau. 

D/. Il ne se décide pas assez vite et 3 vaches le contourne par la gauche, les deux autres passent à droite et il se retrouve donc avec aucune vache à trier.

E/. Il attend jusqu'à ce que les vaches commencent à tourner autour de lui sur une seule file. Le cutter avance ensuite d'un pas en mettant une légère pression sur le bétail qui passe devant lui. Il isole la vache qui désire le plus rester devant lui. 

Jugement : Dans les cas A, C et E aucune pénalité. Dans le cas B, une pénalité de 5 points pour avoir changer de vache. Dans le cas D, une pénalité de 5 points pour n'avoir pas pu isoler une vache. 

Note : Un cutter est considéré comme engagé sur une vache à partir du moment où il a effectué deux mouvements vers une vache en particulier. Un seul mouvement peut aussi être interprété comme le fait que le cutter se déclare sur une vache bien spécifique si ce mouvement indique clairement et de façon évidente que le cutter a choisi une vache. 

Exemple 3

Le cutter entre dans le troupeau près du centre et ensuite tourne à droite. Il conduit une vache hors du troupeau alors que les autres vaches se déplacent autour de lui. Un groupe de vache sort du troupeau sur le côté gauche. La vache que le cutter conduit rejoint ce groupe de vaches. Le cutter abandonne la vache qu'il avait conduit originellement et en isole une autre dans le groupe. 

Jugement : Le juge attribue une pénalité de 5 points.


Exemple 4

Lors d'un tri, le cutter avance vers une vache pour stopper le mouvement d'un groupe de vaches. Cette vache s'arrête et d'autres vaches s'arrêtent à proximité pour former un petit groupe de vaches. Le cutter trie ensuite une de ces vaches. 

Jugement : Aucune pénalité.

Note : Un juge doit autoriser un cutter à stopper un groupe de vaches et ensuite à trier dans ce groupe. Pour stopper un groupe de vaches, le cutter doit stopper une vache dans le flux. Un juge ne doit pas considérer que le cutter s'est visiblement déclaré pour cette vache de tête à moins que le cutter ne tente vraiment d'isoler cette vache. 

Exemple 5

Au cours d'un tri, le cutter avance vers une vache pour stopper un flux de vaches. Cette vache s'arrête et un groupe de vaches se forme autour d'elle. Le cutter bouge ensuite vers cette vache de tête et s'engage visiblement à la trier, il trie ensuite une autre vache. 

Jugement : Une pénalité de 5 points sanctionne le changement de vache. 

Exemple 6

Lors d'un tri, le cutter fait démarrer un groupe de vaches autour de lui. Il sélectionne un animal et se déclare de façon  visible pour cet animal. Dans sa tentative d'isoler cet animal des autres vaches :

A/. Le cutter traverse l'arène en courant plusieurs fois avec le bétail et ensuite parvient à effectuer son tri.

B/. La vache va jusqu'au mur du fond avec les autres vaches et ensuite le cutter parvient à les sortir jusqu'au centre de l'arène où il l'isole et la travaille.

C/. La vache repart dans le troupeau avec le groupe de vaches et ensuite le cutter parvient à les ramener au centre de l'arène pour l'isoler et la travailler.

D/. Le cutter va jusqu'à la back-fence avec ce groupe de vache et il est incapable de trier une vache. 

Jugement : Dans le cas A, aucune pénalité cependant le valeur du run doit être minorée du fait de l'absence d'un tri calme et propre. Dans le cas B, le cutter reçoit 3 points de pénalité pour back-fence (Règle N°6). Dans les cas C et D, le cutter reçoit 5 points de pénalité pour avoir perdu une vache (Règle N°9).


Exemple 7

Durant un tri, le cutter fait décoller un groupe de vaches autour de lui. Il choisit un animal et guide son cheval vers lui. Durant un bref instant l'animal est isolé

A/. La vache rejoint un groupe de vaches et s'enfuit vers le mur du fond. Le cutter ramène la vache et continue à travailler. 

B/. Alors que les herd-holders essayent de repousser les autres vaches, deux vaches s'échappent et rejoignent la vache déjà isolée. Le cutter isole des autres la vache qu'il avait choisi au départ sans que le groupe ne rejoigne le troupeau ou se dirige jusqu'à la back-fence. 

C/. La vache isolée échappe au cheval et joint un groupe de vaches qui est repoussé par les aides du cutter. Le cutter guide son cheval et isole sa vache des autres sans que le groupe ne rejoigne le troupeau ou n'aille jusqu'au mur du fond.

D/. La vache qui est isolée échappe au cheval et rejoint un groupe de veaux qui sont repoussées par les aides du cutter. Le groupe de veaux rejoint le troupeau ou se déplace jusqu'au mur du fond de l'arène. 

Jugement : Dans le cas A, une pénalité de 3 points pour violation de la règle sur la back-fence (Règle N°6), et un point de pénalité à chaque fois que le cutter guide son cheval avec les rênes (Règle N°8). Dans le cas B, le cutter est pénalisé d'un  point à chaque fois que le cutter utilise ses rênes pour isoler à nouveau la vache. Si le cutter ne donne aucune indication au cheval, celui-ci recevra du crédit pour être resté avec la vache. Dans le cas C, un point de pénalité à chaque fois que le cheval guide son  cheval avec ses rênes. Dans le cas D, le cutter reçoit 5 points de pénalité pour avoir perdu une vache (Règle N°9). 

Exemple 8

Le cutter travaille une vache. Une autre vache qui a échappé auparavant aux chevaux de turn-backs décide de retourner dans le troupeau. Alors que cette vache revient vers le troupeau :

A/. Le cheval du cutter change de vache et travaille la vache qui revient.

B/. Le cutter anticipe un changement de vache de son cheval et utilise ses rênes pour l'en empêcher. L'attention du cheval se porte un instant vers la vache qui revient mais il ne change pas de vache. 

C/. Le cheval du cutter déporte son attention sur la vache qui revient et il fait un mouvement avec cette vache. Le cutter l'arrête et le guide avec ses rênes vers la vache qu'il travaillait au départ. 

D/. Le cutter ne donne aucune indication à son cheval et celui-ci ne change pas de vache. 

Jugement : 5 points de pénalité dans le cas A. Dans le cas B, un point de pénalité pour avoir guidé le cheval avec les rênes (Règle N°8). Dans le cas C, 5 points de pénalité pour avoir changé de vache et un point de pénalité pour reining. Le total des pénalités est de 6 points. Dans le cas D, le cutter reçoit du crédit. Ce crédit dépend des circonstances et de la situation. 

Exemple 9

Le cutter se déclare pour une vache, mais avant que celle-ci soit clairement isolée du reste du troupeau, le cheval essaye de façon abrupte de changer de vache et de trier une autre vache.

A/. Le cutter n'avait pas relâché les rênes de son cheval, il le ramène tout de suite sur la première vache avec ses rênes.

B/. Le cutter avait posé sa main pour indiquer à son cheval qu'il était sur la vache choisie. 

Jugement : Dans le cas A, aucune pénalité. Dans le cas B, 5 points de pénalité. 


Showmanship

Au cours du clinic avec Scott Ferguson, nous avons vu comment réaliser une bonne shape cut sans prendre de risque. Choisir la dernière vache en utilisant le déplacement naturel des vaches c'est encore la solution la plus sûre pour un débutant. C'est le meilleur moyen de se mettre à l'abri de grosse pénalités comme perdre une vache ou changer de vache qui coûtent souvent très cher aux débutants. Pour un novice, la shape cut permet de prendre le moins de risque possible dans ses tris, une zone où 75 % des pénalités ont lieu. Le secret sera alors d'avoir de bons aides qui vont faciliter le travail du cutter et lui éviter de commettre une grosse erreur. Tant qu'on est pas un peu plus avancé dans les tris, la shape cut reste la meilleure solution. 

Une autre clef pour ne pas risque de changer de vaches c'est de ne pas fixer son regard. Naturellement, nous avons tous tendance à fixer notre regard sur les vaches de têtes. Ce sont elles qui conduisent le groupe certes mais en les fixant on risque d'être attiré par elles et le juge peut croire qu'on souhaite les trier. Il convient au contraire d'avoir durant les tris un regard ouvert. Ne pas hésiter à regarder autour de soi, à promener son regard pour ne pas laisser croire au juge qu'on s'est déclaré pour une vache en particulier. Même si on a choisi une vache, il ne sert à rien de se focaliser trop tôt sur elle. Adoptez un regard large et regardez un groupe de vaches plutôt qu'une seule vache. L'idéal c'est de regarder à son extérieur, là où les vaches seront faciles à trier. Cela laisse beaucoup d'options ouvertes le plus longtemps possible. C'est le rôle d'un bon showman , ne pas se déclarer trop tôt. On peut et on doit choisir une vache mais il est important de ne pas se lier trop tôt à elle. Gardez au contraire des solutions de rechange et soyez patients. 


Quand l'occasion, le "shot", se présente, il faut alors saisir sa chance. Si on est patient et qu'on attend la bonne occasion alors on peut s'exposer et se déclarer pour une vache en avançant de quelques pas vers elle. A ce moment là, on ne peut plus faire demi tour. Une fois déclaré sur une vache, la règle impose de la trier et de la travailler. Un juge aimera d'ailleurs un cutter qui sait attendre la bonne opportunité et qui ensuite la saisit avec confiance. Il faut en fait trouver un bon équilibre entre attitude défensive et offensive. Souvent, les cutters sont trop agressifs au départ, ils se déclarent trop tôt et ensuite trop défensifs et n'avançant pas sur cette vache. Il en résulte forcément un tri raté. Il faut au contraire être défensif au début, gardez ses options ouvertes et être agressif dès que la porte s'ouvre. On peut toujours rater mais au moins on aura su se créer une chance et tenter de la saisir. 

Enfin, sachez changer d'avis si tout ne se passe pas comme prévu. Si votre vache vous semble moyenne ou si elle est mal placée, il est toujours préférable d'opter pour une autre vache si ous ne vous êtes pas déclarés. Combien de cutters voit on se lancer sur une vache impossible à trier. Choisir une vache c'est très bien mais il faut ensuite savoir si on peut oui ou non la trier. Même avec le soutien de vos aides, tout ne se passe pas toujours comme prévu. L'intérêt de garder ses options ouvertes, c'est de se donner la chance de changer si ça tourne mal. Le tout c'est d'être réactif et non pas passif. Analysez bien la situation et pensez à changer d'option avant que les choses ne tournent mal. Un tri propre doit toujours être votre priorité. 

14 juin 2009

Scott Ferguson joue cartes sur table


Tournée européenne

Originaire du Sud du Texas, l’entraîneur Scott Ferguson avait quelques doutes quand la Non Pro Petra Evans lui a présenté des allemands qui sillonnaient le marché américain à la recherche d’un cheval de Cutting. L’aventure s’est terminée par la vente de BINGO PIE, une jument qui avait gagné environ $ 10 000. Cette transaction lui a valu également une invitation à monter ce cheval lors d’Americana 2008 à Augsburg en Allemagne. Scott y a atteint la finale en Septembre dernier.Scott Ferguson, qui compte plus d’un million de dollars de gains à son crédit ainsi que des titres de NCHA Non Pro Champion et Reserve Champion au Futurity, avait tout entendu sur les conditions de travail en Europe. Le bétail y est principalement manipulé à pied et il entre dans l’arène par une petite porte sur le côté. Bien que préparé au pire, Scott a constaté avec plaisir que le bétail n’était pas aussi mauvais qu’il le pensait : « Le truc en fait c’est qu’il y avait quelques taurillons là bas. Ces taureaux, une fois qu’ils ont travaillé une fois ils sont finis et vous devez ensuite trier en les évitant ». En général, les européens se comportent avec le bétail de façon différente de ce à quoi les américains, les canadiens ou les australiens sont habitués. « Ils sont très prudents » explique Ferguson à propos de la façon dont les européens manipulent le bétail. « J’ai entendu qu’à Americana en 2006, il pleuvait beaucoup dehors et qu’un spectateur s’était ému du fait que le bétail soit dehors sous l’eau. Ils ont donc fait entrer tout le bétail dans la carrière de détente. Plus personne ne pouvait échauffer son cheval car le bétail ne pouvait pas rester dehors sous la pluie ! ».Ferguson a d'ailleurs été surpris plus d’une fois quand il est entré dans le troupeau au cours des ses premières aventures européennes. « Alors que vous concourrez, des gens peuvent marcher autour, à côté du troupeau qui attend. Les gens passent leurs mains dans les barrières, essayent de caresser les vaches alors même que vous êtes en train de shower. Aussi, les gens emmènent leurs chiens partout. Alors que vous cuttez, ces chiens se battent entre eux ». Dans l’aire de practice à Americana, un officiel jugeait l’équipement de chaque cavalier. Les tie-downs ou les mors de filets torsadés étaient interdits. Même le public pouvait donner un coup de main pour surveiller. « Une dame allemande est venue vers moi et s’en ait pris à moi à cause de mes éperons. Elle était choquée par mes éperons. J’ai blagué en lui répondant que je les portait juste pour empêcher mon jean de tomber ».


Malgré ces surprises et ces quelques malentendus, Ferguson a été enchanté par cette expérience de venir monter des chevaux en Europe. « Les conditions m’importent peu. Ils font de leur mieux pour apprendre et c’est ce qui est génial. Ils ont déjà fait un sacré bout de chemin. Ils font vraiment de gros efforts pour que ça marche chez eux. Je vois bien en quoi c’est difficile pour eux d’entraîner des chevaux ». Mais plus que tout, Ferguson a été impressionné par l’enthousiasme de la foule, au moins 2000 personnes lors de la finale. “Il n’y avait pas un seul siege de vide dans tout le bâtiment, c’était presque comme un concert de rock. Si un cheval se ratait, vous pouviez vous entendre penser. Tous les spectateurs étaient à fond dedans.Ferguson s’était fait un point d’honneur à se faire des contacts et cela a payé puisqu’il a ensuite donné un clinic en Italie à la fin 2008 chez l’entraîneur Sheri Mason. Il a aussi été employé par la famille Doering pour un clinic privé en Allemagne. Scott a depuis quelques uns de leurs chevaux à l’entraînement. Ferguson a monté leur cheval KISS MY CAT au concours Q8 de la DQHA à Aachen. Il y a gagné le NCHA Open Championship et le Futurity. En Mai, il est allé en France pour un show et un clinic. Il rentre tout juste d’Israel où il a jugé un show et donné un clinic. erguson a été impressionné par le mal que les européens et d’autres se donnent pour développer le Cutting dans leurs pays. Ça n’a rien d’une tache facile. « Ils n’ont accès facilement au bétail, aux infrastructures ou aux terrains comme nous ici. Pour n’importe quel cutter là bas, je pense que c’est très dur. Le Cutting n’est pas un sport bon marché. Ce n’est pas bon marché ici et ça l’est encore moins là bas. Il semble que tout est plus dur pour ces cutters là mais ils se donnent vraiment à fond ». Entraîner un cheval de Cutting est un défi pour la plupart des cutters en Europe, la plupart se déplacent d’ailleurs aux Etats-Unis pour acheter des chevaux solides et déjà finis. Selon Scott Ferguson, la plupart des cutters qu’il a côtoyés sont très prudents dans leurs achats.« Je trouve qu’ils sont très attentifs à ne pas commettre un erreur. Certains sont venus ici et ont dépensé $ 10 000 dans ce qu’ils croyaient être un cheval de Cutting. Ils l’ont ramené à la maison et ils se sont aperçus qu’on leur avait fourgué un rebus. Ce n’est vraiment pas bon et cela donne une bien piètre image des entraîneurs américains quand cela arrive ». Ferguson insiste pour expliquer qu’il existe un marché solide outre atlantique pour le bon type de chevaux de Cutting.


“Vous devez avant tout trouver un cheval très, très sain », c’est même selon lui le critère le plus important. « Ils n’ont droit à aucun médicament lors des shows et n’utilisent aucun anti douleur. Ils aiment les chevaux avec un gros style mais ils doivent être très, très solides ». Comme il y a peu de Aged Events, la majeure partie de la demande concerne des chevaux un peu plus âgés. « Les chevaux doivent en général avoir 7 ans ou plus et être solides. Mais vous n’avez pas besoin d’un cheval de 75. Le cheval doit surtout être à l’épreuve des balles et sain. Un cheval régulier à 71 ou 72 qui courre, stoppe et lit une vache sera impeccable. Vous devez trouvez un cheval qui soit tolérant avec son cavalier et accepte les erreurs sans broncher ».Durant ses différents séjours en Europe et en Israel, Ferguson a été surpris de voir à quel point les gens perçoivent les hommes de chevaux américains avec une image très dure, très ancienne à la John Wayne. Mais il a été encouragé par leur amour des traditions western. 


Scott a été souvent sidéré de constater leur passion pour les chevaux de performance western. « Ils lisent énormément, suivent les concours sur Internet et s’intéressent à tout ce qui touche au Cutting. Certains connaissaient ma carrière, mes chevaux et m’ont posé des tonnes de questions à propos de chevaux que j’ai pu monté ». Monter à l’étranger, pour des shows, des clinics ou pour aider un client, est une expérience que Scott Ferguson recommande à tous les entraîneurs et que chacun devrait essayer une fois dans sa carrière. « Si vous avez la chance de pour le faire, je pense que c’est une super expérience. C’est génial de voyager vers un marché étranger et de voir comment il essayent de le développer ». Oui, bien sûr la langue est une barrière parfois. Ferguson ne parle pas un mot de français, d’italien, d’hébreu ou d’allemand mais il a toujours réussi à se faire comprendre durant les clinics. « Vous devez être patient. Il faut se répéter souvent, parler lentement et utiliser des gestes ou des dessins parfois. Quasiment tout le monde parle un peu anglais et il y a toujours quelqu’un pôur donner un coup de main et traduire. J’ai adoré aider ces gens, aider des gens qui veulent vraiment apprendre. C’est très gratifiant ».

Source : Article "Straight Talk with Scott Ferguson", QH News, Juin 2009

12 juin 2009

Keith Deaville élu Vice Président de la NCHA


Courte victoire, faible participation et ambiance tendue

Avec seulement 3 500 bulletins reçus, la bataille électorale entre Keith Deaville et Brady Bowen pour le poste de Vice Président de la NCHA a été très serrée. Avec seulement 42 voix, c'est Keith Deaville qui remporte la victoire et qui accédera donc à la présidence de la NCHA à l'été 2011. Vu le niveau de participation, il aura sans nul doute du travail dans son chantier pour rétablir le dialogue entre les membres de l'association et le comité exécutif. Chubby Turner, 61 ans, va succéder à Bronc Willoughby à la présidence de la NCHA. Bronc Willoughby aura essayé de faire bouger les choses, notamment concernant le statut des Amateurs, mais sans forcément y parvenir complètement. Chris Benedict accède lui au poste de President Elect et il entrera en fonction comme Président l'année prochaine. A noter quand même que Bronc, Chubby et Chris sont tous trois entraîneurs professionnels et tous les trois texans. 


On comprend ici pourquoi certains membres commencent à ruer dans les brancards comme Paula Gaughan et Dean Sanders qui n'ont pas hésité à se lancer dans un procès contre la NCHA pour avoir accès librement aux livres de compte. Les termes des partenariats passés avec les sponsors, les salaires des employés de la NCHA, les contrats passés avec des avocats ou des cabinets d'audit sont autant de données classées confidentielles que la NCHA refuse de laisser en libre accès à ses membres. Paula Gaughan, entre autres, juge cela inacceptable et elle s'est donc lancée dans une fronde contre le "sérail" qui tient les rênes de la NCHA depuis des années. On voit ici que c'est aussi une lutte de pouvoir qui s'installe peu à peu entre les entraîneurs qui détiennent le pouvoir depuis plusieurs années et d'autres acteurs comme les propriétaires ou les promoteurs de shows qui veulent faire entendre leur voix. Avec Keath Deaville, les entraîneurs marquent encore un point mais il va falloir inévitablement faire des concessions et rétablir le dialogue sous peine de provoquer une crise sérieuse. 

LA NCHA Convention en vue

Du 19 au 21 Juin, la NCHA va tenir sa Convention annuelle dans le Colorado. Suite à plusieurs incidents sérieux comme le dernier qui a abouti au licenciement de Clint Allen par Julie Wrigley à la veille des NCHA Super Stakes, le bien-être des chevaux et du bétail sera un des thèmes clefs de la NCHA Convention cette année. Alors qu'avec la suspension de Cleve Wells, l'AQHA n'a pas hésité à faire passer un message fort, voir même à en faire un exemple, la NCHA est placée devant ses responsabilités. Sans que le Cutting soit une discipline équestre plus exposée qu'une autre, le rôle d'une association est de placer des repères éthiques et moraux pour éviter tout dérapage. Alors que l'ambiance entre les entraîneurs aux USA n'est peut être pas au beau fixe, crise économique oblige, il est certainement temps de tirer un peu la sonnette et de rappeler quelques principes de base en plus de s'interroger sur des questions de fonds.


Une Task Force a été mise en place l'année passée pour proposer des solutions sur le thème du bien-être des chevaux et du bétail dans le Cutting. La NCHA a donc clairement choisi de prendre les devants et de trouver des solutions. Lindy Burch a donc réuni une équipe composée de Wylie Gustafson, Janet Bowen, Jerry Black, Gail Holmes, Matt Gaines et Maben Thompson et cette Task Force présentera ses conclusions lors de la NCHA Convention cette année. On ne sait pas encore s'ils se sont attaqués à des questions comme l'âge des chevaux au NCHA Futurity, les contrôles anti-dopage ou l'avenir des chevaux après les Aged Events mais la mise ne place d'une telle Task Force est déjà un point positif. La NCHA ne fait pas l'autruche et elle a le mérite de se poser des questions. Changer les mentalités sera peut être long et mettre en place des mesures radicales difficile mais au moins on ne pourra pas accuser la NCHA de ne rien faire. 

11 juin 2009

Stuttgart Western Round Up


2ème manche du championnat de la NCHA of Germany

Le 31 mai a eu lieu dans la ville de Stuttgart le Western Round Up qui comptait plusieurs épreuves de Cutting inscrites au championnat allemand de la NCHA of Germany. Après la première manche qui s'est déroulée il y a quelques semaines chez Doering QH, c'est à nouveau Ute Holm qui remporte l'Open avec SHEREES DOLL. La jument par PEPTO score 71 pour remporter une classe Open qui comptait 11 participants. Victime de plusieurs blessures ces dernières années, SHEREES DOLL revient très bien depuis la fin de l'année 2008 et elle s'adjuge aussi à Stuttgart le $ 3000 Novice Horse sur un score de 70 points. 


Michael Ohlhoff et TRISH LA DISH terminent second. Ce couple fait partie des meilleurs cutters allemands depuis plusieurs années. Le grand Michael est toujours un compétiteur dangereux et sa jument par KIT DUAL est toujours capable de donner le meilleur pour aller chercher la victoire ou une place d'honneur. Elle score cette fois 70 et termine devant Ute Holm et son second cheval LONE STAR SWINIGING. Cette fille de JUSTA SWINGING PEPPY  appartient à Pierre Reust, elle a été showée aux USA par Amy Welch King. Elle remporte également le $ 10 000 Novice Horse toujours sous la selle d'Ute avec 71 points. 

Michael Ohlhoff remporte le Non Pro

TRISH LA DISH ajoute à sa seconde place dans l'Open, une victoire dans le Non Pro avec un run noté 70 points. TRISH LA DISH est une jument de 8 ans par KIT DUAL et PEYOTE BIRD. Cette jument est un fille de HICKORYOTE et ATHENA ABBY par DOC ATHENA. Elle a produit des chevaux qui ont gagné plus de $ 300 000 dont le formidable hongre de 2002 SL JAYBIRD par SMART LITTLE JERRY. SL JAYBIRD a remporté à ce jour $ 278 000 de gains sous la selle de Mica Motes. TRISH LA DISH totalise $ 12 000 de gains. Michael Ohlhoff et TRISH LA DISH remportent aussi l'Amateur. 


Wolfgang Domnick termine à la seconde place du Non Pro sur JOYS BOBBIE CAT, son nouveau cheval. Il score 69 en selle de ce hongre de 6 ans par HIGH BROW CAT. Il appartenait avant à Raymond Whitmire et il a été showé aux USA par Tommy Marvin. Le tchèque du PB RANCH Pavel Malis complète le podium avec un autre fils de HIGH BROW CAT : CAT PRINTS. Cet étalon Paint élevé au Waggoner Ranch et entraîné par Craig Morris est un fils de HIGH BROW CAT et de MISS DELTA ELAN. Il score 68 points et décroche donc la 3ème place. 

Ute Holm et Michael Ohlhoff en tête du championnat allemand

Dans les NCHA of Germany Highpoint Rankings, après deux manches sur les 7 inscrites au calendrier, c'est Ute Holm qui domine l'Open avec les 20 points engrangés en deux concours en selle de SHEREES DOLL. Déjà titrée en 2008, Ute semble bien partie pour reéditer cette performance avec deux victoires en deux concours. Avec SHEREES DOLL, elle dispose d'une relève de qualité pour BORREGOS SUE SHOT victime de problèmes de santé. Elle devance pour le moment Malte Doering. A noter la belle 6ème place de Florence Harache dans ce classement après ses performances avec MH MILLIONHEIR BOUND lors du dernier Doering QH Show de Marl. 


Chez les Non Pros, c'est Michael Ohlhoff qui occupe la première place avec 18 points pour une seconde place et une victoire en deux manches. Lui aussi titré en 2008, il pourrait bien conserver son titre vu la régularité et le bon niveau dont on le sait capable. La seconde place est occupée par une cavalière française, Celine Harache, dont la victoire en Non Pro et le 74 en Avril chez Doering QH lui valent 10 points. Il ne sera pas évident de garder cette place jusqu'à la fin de la saison en participant à seulement quelques unes des 7 manches. Mais BY CHOICE 395 pourra, espérons le,  confirmer sa réputation grandissante outre Rhin lors des Championnats d'Allemagne de Cutting en fin de saison. Il a un titre de NCHA of Germany Open Reserve Champion 2008 à défendre et une nouvelle couverture à gagner. Allez Mini Choice, Inside the Cutting Pen est avec toi !