2 janv. 2009

Nouvelle star : Randal Lee II Chartier


Born to be a Cutting Horse Trainer

Fils du célèbre juge et entraîneur Randy Chartier, R.L Chartier a commencé le Cutting à l'âge de 8 ans. Né dans dans la marmite pour ainsi dire, ce sport a toujours fait partie de sa vie : "J'ai toujours pensé devenir entraîneur. Mais ma mère n'a jamais été d'accord avec ce choix. Elle disait que c'était une vie bien trop difficile. Mon père ne m'en a jamais trop parlé. Il me suivait quel que soit mon choix". Après avoir tenté de lancer une entreprise de construction à sa sortie du lycée, R.L Chartier n'a pas hésité longtemps avant de suivre une voie plus personnelle : "Je ne me levais pas chaque matin en faisant ce que j'aimais vraiment faire. C'est à ce moment là que j'ai passé un deal avec mon père pour apprendre à ses cotés. Maintenant j'y suis enfin arrivé".


Une entrée fracassante dans la cour des grands

Après ses premières grandes finales au Derby l'année passée, le jeune entraîneur s'est fait un prénom. Finaliste en Open avec DUAL DOCS DODGER, un hongre du Wrigley Ranches récemment acquis par le cutter italien Marco Sachetti, il termine 9ème de l'Open et 4me du Limited Open. Dans le Classic, il monte CATS GLAMOROUS GIRL pour terminer 3th du Limited Open et 19ème de l'Open. Lors du récent NCHA Futurity, il a fait encore plus fort avec la victoire dans le Limited Open en selle de HAY MAKER et deux chevaux dans le top 10 de la finale de l'Open. En 2008, il a empoché au total pas loin de $ 350 000 ce qui le classe parmi les tous meilleurs cavaliers de Cutting sur l'année. 


Sous la direction de Clint Allen

L'ensemble des chevaux qui ont permis à R.L de remporter tous ses trophées ont été entrainés par Clint Allen, l'entraîneur en chef du Wrigley Ranches. Agé de tout juste 35 ans, Clint Allen a débarqué de Nouvelle Zélande en 1998 pour travailler pendant 9 ans avec Matt Gaines. Totalisant aujourd'hui plus de $ 2 millions de gains, il a son tour transmis son savoir au jeune R.L Chartier qui avait auparavant profité de l'expérience de son père Randy. Selon ses propres dires, R.L a beaucoup appris au contact de son père, un véritable "Horseman" avant d'être un cavalier de Cutting. Avec Clint Allen, il a pu approché ce qui se fait de mieux dans le sport du Cutting : "C'est certainement l'un des meilleurs entraîneurs aujourd'hui. J'aime beaucoup la façon dont travaillent ses chevaux. Je pensais qu'apprendre à ses côtés serait le mieux pour moi. Clint a de supers chevaux et nous savons tous à quel point cela aide. Il m'a beaucoup soutenu". Après avoir prouvé son sérieux en restant au Ranch pendant les shows pour gérer l'écurie, R.L a eu la chance que Clint Allen le récompense de ses efforts en lui offrant l'opportunité de prouver sa valeur en show. 


Saisir sa chance

Après un Derby 2008 plein de promesses, R.L Chartier a réalisé le Futurity parfait. Profitant de la nouvelle règle qui oblige les entraîneurs à ne monter que deux chevaux en Open, il a hérité de deux supers chevaux avec HAY MAKER et PRETTY KATZ. Son talent a fait le reste mais sa performance reste assez exceptionnelle avec deux chevaux qui ont atteint les finales du Limited Open et de l'Open. Il lui reste encore une dernière étape à franchir : finir son apprentissage chez Clint Allent et trouver ses propres clients. Alors que le Futurity de Abilene commence demain, c'est Clint Allen qui devrait récupérer les rênes de HAY MAKER et de PRETTY KATZ, des chevaux qu'il a entraîné. R.L Chartier aura à nouveau sa chance très bientôt ça ne fait aucun doute. Il a montré suffisamment d'audace, de talent et de confiance en lui pour séduire beaucoup de propriétaires de chevaux de Cutting. A seulement 24 ans, il sera peut être bientôt parmi les meilleurs entraîneurs et 2008 restera sans nul doute une année en or pour lui. 


Source : QH News

26 déc. 2008

Le dessin du jour


Ranch Cutting

Chaque discipline western compte aujourd'hui sa déclinaison Ranch. Retour aux sources, vulgarisation, obsession de puristes, on ne sait pas toujours bien quels ambitions portent ces disciplines. Même aux Etats-Unis, le sujet divise. On peut voir de tout sur ces compétitions. Cela fait sourire certains dessinateurs.



- Le cavalier : "Je désteste ces Ranch Cuttings".

Des hauts et des bas


Le marché en baisse

Les dernières ventes Western Bloodstock ont bien montré que la planète Cutting n'échappe pas à la crise économique. Les Etats-Unis étant touchés de plein fouet par la tempête financière puis économique qui secouent l'ensemble des pays depuis quelques mois, les investisseurs se font plus rares et automatiquement le prix des chevaux baisse. Avec une demande en baisse et une offre qui se maintient environ 1 100 chevaux inscrits aux ventes du Futurity en 2007 et en 2008, le marché s'est contracté très rapidement. Aujourd'hui les prix sont retombés au niveau des années
2000 avec une moyenne nette à $ 13 000 et un top 200 à environ $ 40 000. Pour autant, la confiance semble de mise et, même si on attend une baisse des prix des chevaux sur 2009, le marché décollera à nouveau tant que la NCHA poursuit le développement du Cutting.


Jim Ware, président de Western Bloodstock, le confirme : "Le marché des chevaux de Cutting et l'ensemble de l'économie sont ce qu'ils sont à cause de facteurs qu'aucun de nous ne peut contrôler. Selon moi les résultats annuels des ventes que nous produisons sont un bon résumé de ce qui se passe sur le marché du Cutting. Cela montre bien les hauts et les bas depuis 9 ans que nous organisons des ventes. Le marché repartira t'il. Bien sur, vous pensez !Il le fait toujours".


Le moment d'investir

Avec des prix en baisse, Jim Ware rappelle que c'est le meilleur moment d'investir dans un bon programme d'élevage : "C'est le moment parfait pour acheter des juments de qualité et de les croiser avec de bons étalons. La qualité l'emporte toujours. Cela ne veut pas dire miser forcément sur les chevaux qui ont gagné le plus d'argent. La qualité part cependant toujours de bonnes origines avec un cheval qui possède un beau papier et qui a bien performé. Il y aura toujours un marché pour les produits de ces chevaux là. C'est le bon moment pour prendre son temps. Connaître ces chevaux, les étudier et réfléchir au meilleur moyen de les exploiter. Un cheval bien choisi pourra améliorer grandement un programme d'élevage. Les meilleurs éleveurs produisent de la qualité car ils connaissent leurs chevaux et comprennent comment les élever".


Jo Ellard, du EE Ranches peut en témoigner. Elle a commencé à s'intéresser au Cutting dans les années 1980. Alors que la crise de l'épargne et des prêts explosait aux USA, elle a pris le temps d'aller à des shows, de regarder et d'apprendre. Dans une industrie du Cutting en pleine débâcle, elle a acheté lors de la vente du Fares Ranch en 1986 la jument LANEY DOC. Cette fille de DOC QUIXOTE avait 6 ans et avait remporté plus de $ 221 000 sous la selle de Bill Riddle. Aujourd'hui cette jument est toujours le pilier du EE Ranches et ses 16 poulains ont remporté plus de $ 1.3 millions de gains en compétition. Sa dernière pouliche, LANEY REY TOO, a été finaliste du dernier NCHA Open Futurity et a remporté $ 67 000. Acheter en temps de crise peut donc permettre de faire de très jolies affaires. Cela suppose de bien réfléchir et de savoir saisir les bonnes occasions. Le temps fera le reste et avec un peu de chance cela sera peut être le début d'une success story.


Source :Sally Harrison

25 déc. 2008

Rule Book - Règle n°5 : Disturbance to the herd


Règle n°5 : Déranger le troupeau

Si un cheval de Cutting ou son cavalier dérange le bétail à n’importe quel instant durant les 2 minutes 30 de sa performance, il sera pénalisé dans les cas suivants :

a/ N’importe quel bruit émis par le cutter à destination du bétail sera pénalisé d’un point
b/ Chaque fois qu’un cheval court dans le troupeau, l’effraie ou fait sortir des veaux alors qu’il travaille un veau, le cutter recevra une pénalité de 3 points. Une vache doit entrer entièrement dans la zone de travail du cheval pour que l’on considère que le cheval a dérangé le troupeau.
c/ Le juge peut décider d’arrêter un cutter si celui-ci entraine, maltraite son cheval ou effraie le bétail. Un concurrent qui refuse de s’arrêter immédiatement sera sanctionné par la NCHA d’une amende de $ 500 payable obligatoirement avant de s’inscrire à nouveau dans une classe NCHA.


Exemple 1

Alors qu’il essaie d’exécuter un tri sur un bétail collant et mou, le cutter fait du bruit en direction du bétail pour le séparer. Ce bruit est clairement audible par le juge.

Jugement : Le cutter reçoit un point de pénalité

Exemple 2

Alors que le cutter tente de trier, un des aides du cutter effectue du bruit qui est entendu par le juge.

Jugement : Aucune pénalité selon la règle 5. Seul le cutter n’a pas le droit de faire du bruit en direction du bétail.

Exemple 3

Durant le travail, 3 vaches sortent du troupeau et s’échappent derrière les turn-backs. Selon le juge, le cutter n’a pas provoqué la sortie de ces 3 veaux du troupeau.

Jugement : Aucune pénalité. Pour que l’on considère que le cutter a dérangé le troupeau, il doit faire sortir lui même des veaux du troupeau alors qu’il travaille une vache.

Exemple 4

Le cutter travaille trois vaches. Il est obligé de quitter légalement ses deux premières vaches car son cheval court dans le troupeau et fait sortir une ou plusieurs vaches qui quittent le troupeau et entrent dans la zone de travail du cheval.

Jugement : Le cutter reçoit une pénalité de 3 points à chaque fois que le cheval court dans le troupeau et le dérange alors qu’un veau est travaillé. Le total des pénalités atteint donc ici de 6 points.

Note : La zone de travail du cheval est définie par une ligne imaginaire qui est parallèle au mur du fond et qui passe au niveau de la tête du cheval. Tout l’espace se trouvant devant le cheval est donc considéré comme sa zone de travail dans laquelle doit se trouver durant le travail uniquement le veau travaillé.

Exemple 5

Le cutter travaille sa troisième vache quand la cloche retentit. Le cutter a quitté légalement durant son run. Cependant, à chaque fois qu’il a quitté, le cutter était très près du troupeau et le bétail autour s’est éloigné du cheval. Les herd-holders ont été capables de contenir le bétail qui ne s’est pas enfui du troupeau.

Jugement : Aucune pénalité.


Note : On ne peut pas dire que le cutter a couru dans le troupeau si le cutter n’a pas dérangé le troupeau au point qu’une ou plusieurs vaches quittent le troupeau et pénètrent dans la zone de travail du cutter.

Exemple 6a

Le cheval du cutter est très proche du troupeau alors qu’il tient une vache très difficile. Avant que le cutter ne puisse saisir une opportunité de quitter légalement, 3 vaches sortent du troupeau et rejoignent la veau qui est travaillé. Le juge est certain que le cutter a dérangé le troupeau et provoqué la sortie des 3 vaches.

Jugement : Le cutter reçoit 3 points de pénalités pour avoir ramener du bétail durant le travail

Exemple 6b

Le cutter conduit 3 vaches hors du troupeau, une vache rouge, une blanche et une noire. Il conduit la vache rouge devant ce qui pousse la vache blanche et la vache noire à retourner derrière le cheval. Alors qu’il commence à travailler la vache rouge, la vache blanche et la vache noire rejoigne la vache rouge. Le cutter quitte alors que la vache rouge tourne en s’éloignant de lui.

Jugement : Aucune pénalité. Le cutter n’a pas dérangé le troupeau et il n’a pas commis de hot quit.

Note : Ramener du bétail ne sera pénalisé ici car la vache blanche et la vache noire n’ont jamais rejoint le troupeau. On considère qu’elles font partie du trafic.

Exemple 7

Le cutter quitte légalement et presque simultanément 4 vaches sortent du troupeau.

Jugement : Le juge doit décider si le cutter a commis une faute. Si le juge considère que le cutter a dérangé le troupeau et a poussé le bétail à en sortir, il attribuera une pénalité de 3 points. Si le juge ne peut décider, le dote profite au cutter et aucune pénalité n’est attribuée.

Exemple 8

Alors que le cutter est en train de travailler un veau, le bétail derrière lui bouge. Les aides du cutter sont capables de contenir le bétail de façon à ce qu’aucun individu ne s’échappe du troupeau.

Jugement : Aucune pénalité.

Note : Le bétail ne doit pas être considéré comme effrayé tant qu’une vache n’entre pas dans la zone de travail du cheval.

Exemple 9

Le cutter produit un effort honnête pour montrer son cheval, mais son cheval ne travaille pas proprement. Le cutter court plusieurs fois dans le bétail en l’effrayant.

Jugement : Le cutter doit être rappelé à l’ordre par le juge et son travail est terminé.

Note : Même si le cutter n’entrainait pas ou ne maltraitait pas son cheval, il effrayait le bétail. Le show manager doit fournir à chaque juge un sifflet de façon à ce qu’il puisse arrêter rapidement le travail d’un concurrent.

Exemple 10

A/ Après avoir perdu une vache, le cutter trie une autre vache et stoppe son cheval à chaque fois que la vache s’arrête. Il ne corrige pas excessivement son cheval avec ses mains ou ses éperons.
B/ Le cutter ne travaille pas proprement. Il éperonne son cheval dans l’épaule de façon agressive et ensuite le reprend violement dans un stop.

Jugement : Dans le cas A, le juge attribue une pénalité de 5 points pour avoir perdu une vache puis une pénalité de 1 point à chaque fois que le cutter stoppe son cheval. Dans le cas B, le juge doit arrêter le cutter.


Exemple 11

Alors qu’il travaille, sans aucune faute du cutter, du bétail quitte le troupeau et rejoint la vache travaillée.
A/ Le cutter quitte la vache travaillée alors qu’elle tourne vers lui.
B/ Le cutter lève sa main et guide son cheval avec les rênes jusqu’à ce que le bétail retourne dans le troupeau. Ensuite il repose sa main et continue à travailler son veau.
C/ Le cutter guide son cheval dans le but de séparer le veau qu’il travaillait. Il décide finalement de ne pas séparer cette vache et quitte légalement.
D/ Le cutter quitte son veau qui tourne en s’éloignant.
E/ Le cutter continue son travail sur son veau jusqu’à ce que le bétail retourne dans le troupeau. Durant ce temps, le cutter ne guide pas son cheval avec ses rênes.

Jugement : dans le cas A, le juge attribue une pénalité de 3 points pour hot quit (voir règle 13).
Dans le cas B et C, le juge attribue un point de pénalité a chaque fois que le cutter guide son cheval avec ses rênes.
Dans le cas D, aucune pénalité.
Dans le cas E, le juge donne du crédit au cheval pour être resté avec le veau travaillé.

Exemple 12

Alors qu’il travaille, sans commettre de faute, du bétail quitte le troupeau et rejoint la vache travaillée. Le cutter guide son cheval avec ses rênes dans le but de séparer la vache qu’il travaillait des autres. La vache travaillée s’échappe et rejoint le troupeau en laissant que les autres vaches devant le cutter.

Jugement : Le juge donne un point de pénalité par action de rênes et une pénalité de 5 points pour avoir perdu une vache.

Exemple 13

Alors qu’il travaille, le cutter est poussé contre le troupeau ce qui provoque la sortie d’une ou plusieurs vaches.
A/ Le cutter quitte légalement la vache travaillée.
B/ Le cutter quitte alors que la vache travaillée traverse l’arène ou fait demi tour en se tournant vers lui.
C/ Le cutter perd la vache travaillée à peu près au même moment.
D/ Le cutter guide deux fois son cheval avec ses rênes alors que le bétail sorti rejoint le troupeau et ensuite continue à travailler.
E/ Le cutter guide son cheval une fois et ensuite quitte légalement.

Jugement : Dans le cas A, le cutter reçoit une pénalité de 3 points pour avoir ramené des veaux.

Note : Il n’est pas nécessaire de séparer le veau travaillé des autres avant de quitter.
Dans le cas B, le juge attribue une pénalité de 3 points pour avoir ramené du bétail et une pénalité de 3 points pour hot quit. Le total des pénalités s’élève à 6 points.
Dans le cas C, le juge devra considérer si les deux fautes ont lieu simultanément ou s’il s’est passé un certain laps de temps après que les veaux aient été ramenés. Dans des circonstances normales, seule la plus grosse pénalité, 5 points pour avoir perdu une vache, est attribuée. Une pénalité supplémentaire de 3 points peut être attribuée si les deux fautes sont séparées dans le temps.
Dans le cas D, une pénalité de 3 est attribuée pour avoir ramené des vaches et une pénalité de 1 point pour chaque action de rênes. Le total des pénalités s’élève donc à 5 points.
Dans le cas E, le juge attribue une pénalité de 3 points pour avoir ramené du bétail et une pénalité de 1 points pour chaque action de rênes. Le total des pénalités est donc de 4 points.

Exemple 14

Alors qu’il est en train de trier, le cutter a séparé deux vaches ou plus du troupeau. En essayant d’isoler la vache choisie il se rapproche assez du troupeau pour qu’une ou plusieurs vaches en sortent en entrent dans la zone de travail du cheval.

Jugement : Le juge donne une pénalité de 3 points pour avoir ramené du bétail.


Exemple 15

Alors que le cutter travaille un veau à une distance raisonnable du troupeau, une autre vache quitte volontairement le troupeau et s’arrête de telle façon que le cheval l’oblige à rentrer dans la zone de travail.

Jugement : Aucune pénalité dans la mesure où le cheval n’a jamais dérangé le troupeau.

Showmanship

Le premier conseil qu’on peut donner c’est de toujours bien monter ses vaches lors du tri. Pensez à conduire vos vaches suffisamment loin du troupeau avant de tenter d’en isoler une. Vous commencerez ainsi à travailler en disposant d’un espace confortable derrière vous. Un bon cheval n’avancera jamais vers le veau donc n’ayez pas peur de monter. Si vous commencez trop près du troupeau vous risquez, sous la pression du veau travaillée, de venir vous coller au troupeau et de faire sortir des vaches. On peut par exemple prendre un repère avant d’entrer dans l’arène et monter les vaches jusqu’à ce repère avant de tenter d’isoler un animal. Beaucoup de chevaux ont tendance à reculer pour faire retomber la pression qu’impose la vache travaillée donc pensez à prendre un espace suffisant au départ avec le troupeau pour rester toujours assez loin de lui. Un juge aimera voir un run où le cheval peut travailler confortablement plutôt qu’un run où le cheval emble acculé contre le troupeau.

Pensez à bien communiquer avec vos aides. Vous ne pouvez voir dans votre dos donc c’est à vos herd-holders de vous dire si vous êtes trop près du troupeau. Selon qu’on passe au début ou à la fin, les vaches ne réagissent pas pareil. Vos herd- holders doivent vous indiquer en permanence ce qui se passe derrière vous et vous alerter si le troupeau s’agite. A mesure que vous travaillez le veau, celui-ci peut vous repousser vers le troupeau. Là encore, c’est à vos aides de vous dire si vous vous approchez dangereusement du troupeau.


Pour ne pas reculer vers le troupeau et se trouver acculé, il y a deux règles à respecter. Premièrement soyez attentifs aux angles avec lesquels votre cheval tourne. Chaque demi tour doit être un 180 degrès pour que votre cheval conserve sa ligne. S’il tourne à plus de 180 degrés, il va commencer à reculer. On dit que le cheval va dans les coins car il tourne trop pour s’éloigner de la vache et échapper à la pression. Pour lui cela consiste à ne prendre aucun risque et à assurer le strict minimum. C’est au cavalier de veiller à ce que le cheval reste bien sur sa ligne et ne recule pas. Là aussi, vous pouvez prendre des repères de chaque côté pour être sûr que votre cheval ne tourne pas plus de 180 degrés. Utilisez aussi votre jambe côté troupeau pour garder le cheval bien droit en l’empêcher de viser le coin de chaque côté. Le deuxième point où il faut être attentif c’est de ne pas subir la pression du veau. Votre peut se trouver acculé au troupeau car il cède à la pression du veau. S’il ne pas stopper le veau de chaque coté, le cheval va subir les déplacement du veau travaillé et petit à petit, en se laissant un peu débordé, il va se retrouver acculé au fond. Il faut au contraire prendre l’avantage et stopper le veau de chaque côté pour l’empêcher de mettre trop de pression sur le cheval. C’est un peu comme au Tennis, un joueur qui se laisse déborder d’un coté ou de l’autre va finir par subir l’échange et finira au bout d’un certain temps acculé contre la bâche du fond. En Cutting, c’est exactement la même chose. Si vous laissez la vache vous déborder, vous serez obligé de reculer. Si au contraire vous êtes en bonne position et que vous la stopper, elle ne pourra pas vous pousser vers le troupeau. Parfois reculer peut sauver une situation, mais en règle générale veillez à garder au maximum votre ligne pour ne pas subir.

Si jamais une ou plusieurs vaches s’échappe du troupeau, que ce soit de votre faute ou non. Il faut impérativement quitter le plus tôt possible. Il est très difficile pour un cheval de rester sur un veau lorsque qu’un autre veau passe dans on champ de vision. Votre cheval risque de se tromper ou de quitter car il ne sait pas quoi faire. A la première occasion qui se présente, il est donc intelligent de quitter. Vous devez bien sûr éviter le hot quit mais si vous avez la chance que le veau travaillé s’arrête ou vous tourne le dos, quittez immédiatement pour limiter la casse. Si malheureusement le veau ne vous donne aucune occasion de quitter, alors il faut prendre le risque et tentez votre chance. Si votre cheval reste avec le veau travaillé vous prendrez du crédit pour avoir montré du courage. S’il quitte ou si vous perdez votre vache, ce sera 5 points de pénalités. Dans un cas comme celui là, un ou deux points de reining pour avoir guider votre cheval avec vos rênes pour qu’il reste bien avec le bon veau peuvent être un moindre mal. Là encore, vos aides doivent vous avertir le plus tôt possible si des vaches reviennent pour que vous puissiez saisir la 1ère occasion de quitter.

24 déc. 2008

Joyeux Noël


N'oublie pas mes petits souliers

Joyeux Noël aux très nombreux lecteurs de ce blog. Qu'ils habitent près de Caen, Poitiers, Chartres, Metz, Nancy, Annecy, Dijon, Rennes ou La Rochelle (Merci Google Analytics). Joyeuses fêtes à tous et Cutting Pen vous souhaite une saison 2009 pleine de succès.


Petit conseil si vous voulez que le père Noël vous apporte une paire d'éperons, des bottes ou une selle de Cutting. Donnez lui indice sur votre passion pour le Cutting, une simple chaussette de Noël aux couleurs de nos amies les vaches et il ne pourra pas se tromper. Pour la selle, privilégiez quand même le modèle XXL. Attention le choix du modèle est capital, comme en Cutting il y a les bonnes et les mauvaises chaussettes !


23 déc. 2008

Le dessin du jour


Rendez vous manqué

Sur tous les gros shows, se lever à 3 heures du matin car on passe dans les premiers est monnaie courante. Pour pratiquer le Cutting, il faut parfois être matinal. Mais comme le montre bien Jerry McAdams, cela vaut aussi pour nos amies les vaches. Pour elles, c'est couvre feu tous les soirs à 22 heures les jours de concours !



- Légende : "Fin soudaine pour un rendez vous bovin".

- La vache : "Je te proposerais bien d'entrer mais il est tard et je suis dans le premier groupe de bétail au Futurity demain matin".

- Le veau : "Merde !"

Source : Jerry McAdams

22 déc. 2008

Hookin up 1


Lloyd Dennis Cox

Lloyd Cox fait aujourd'hui partie des meilleurs entraîneurs de Cutting aux Etats-Unis. Avec $ 4.3 millions de gains en compétition, il figure parmi les cavaliers de Cutting ayant connu le plus grand succès sur les dernières années. Sans être né dans une famille d'éleveurs de bétail ou d'entraîneurs de chevaux, il a commencé à s'intéresser au Cutting au lycée. Vainqueur de son premier chèque en compétition en 1985, il se révèle au NCHA Futurity 11 ans plus tard en prenant la seconde place avec ROYAL SERENA BELLE derrière Paul Hansma et PLAYBOY MCRAE. Il s'est ensuite souvent illustré avec les chevaux de Linda Holmes, pour la plupart des produits de DUAL REY que Lloyd Cox a eu la chance d'entraîner et de shower. En 2003, il réalise l'une de ses meilleures années avec $ 700 000 de gains sur l'année, notamment grâce à l'extraordinaire TR DUAL REY. Back Fence Videos lui propose alors de réaliser un DVD pour expliquer comment il développe et cultive le talent et la confiance de ses chevaux. Ainsi, le DVD "Hookin Up" sort et Lloyd Cox y présente plusieurs de ses chevaux, des 3 ans et des 4 ans, pour illustrer son travail.


Pouliche de 3 ans par SR INSTANT CHOICE

Dans ce 1er extrait, Lloyd Cox nous présente une pouliche de 3 ans par SR INSTANT CHOICE. Alors que le vidéo a été enregistrée en Septembre 2003, il hésite encore sur le programme de cette jeune jument. Initialement destinée à shower au Futurity NCHA de Fort Worth en Non Pro, Lloyd songe finalement à lui faire acquérir de l'expérience sur les petits Futurities d'automne. Selon lui, la jument est rapide et talentueuse mais elle s'inquiète un peu trop de son cavalier et doit devenir plus mure. Son travail pour le moment consiste à lui montrer autant de vaches que possible pour lui apprendre à plus penser par elle même et à se débrouiller de plus en plus toute seule. Avant de commencer, Lloyd explique qu'il recherche des chevaux qui soient le plus dressés possible. Ainsi, quand il doit ajuster ou corriger quelque chose, cela peut se faire facilement et sans résistance de la part du cheval.


Rassurer

Sur la première vache, il explique dès le 1er stop qu'il faut toujours rassurer un jeune cheval après un gros mouvement. Pour qu'il garde sa confiance et qu'il soit à l'aise dans son travail, il est est train important d'aider un poulain à revenir très vite au calme après un gros effort. Sur le coté gauche, la jument a tendance s'éloigner de la vache et à partir dans un angle trop plat. Lloyd Cox la garde donc bien sur sa vache de ce coté là en gardant son nez sur la vache avec sa rêne droite. Il exige de sa jument qu'elle calque bien ses mouvements sur ceux du veau. Il la ralentit donc chaque fois qu'elle cherche à bouger trop fort ou trop vite. L'objectif ici est de la rassurer en lui évitant de se créer toute seule des problèmes. Du coté gauche il va donc plusieurs l'aider à assurer ses mouvements en rendant l'enchaînement stop - reculé d'un pas ou deux - cession du nez - demi tour, qui est une des bases du Cutting, plus fluide et plus facile. On note au passage la finesse et la précision des aides car en une seule action de main, Llod Cox arrive a stopper la jument, la faire reculer puis donner son nez avant de tourner proprement. Le cavalier recherche avant tout à rendre chaque mouvement le plus confortable possible pour le cheval. Il pousse la jument à avancer parfois vers la vache pour cultiver son intérêt et l'amener à réagir par elle même.


Se déplacer correctement

Avec la deuxième vache, Lloyd Cox cherche à rendre sa jument le plus confortable possible avec les actions du cavalier. Elle doit s'y habituer et finir par les comprendre pour être ensuite capable d'agir correctement quand elle sera livrée à elle même. Il explique que la base du cutting repose sur des principes simples : se déplacer avec une vache, la stopper et tourner avec elle. Ce qui différencie les bons des mauvais chevaux c'est uniquement la façon dont ils exécutent ces trois séquences. Lloyd demande à sa jument de tenir sa ligne et d'attendre. Lorsqu'elle n'est pas assez concentrée sur ses mouvements, il n'hésite pas à la faire spinner une ou deux fois coté droit avant de revenir sur le veau. Se déplacer correctement avec une vache demande au cheval de la concentration et de la précision. Il la recentre plusieurs fois sur le veau à droite lorsqu'elle est un peu trop longue. Cela renforce sa concentration sur le veau et lui apprend à moins se soucier de ce qui se passe autour.



Renforcer la confiance

Avant de demander à un cheval d'agir seul et de se débrouiller seul face à une vache, il faut bâtir et renforcer sa confiance. Lloyd Cox explique que sa jument bouge bien mais qu'elle se préoccupe encore un peu trop de son cavalier. C'est ce que le pousse à l'engager sur les petits Futurities d'automne. Aller en show va lui permettre d'acquérir rapidement de l'expérience et, si tout se passe bien, elle va y accumuler de la confiance. Passer par le processus des concours très tôt est une sorte de test pour ces chevaux qui vont en ressortir meilleurs car ils auront accumuler beaucoup d'expérience auprès des veaux en quelques semaines. En affrontant leurs difficultés, ils vont devenir plus matures. Travailler à la maison et se retrouver en situation de show sont deux choses très différente et ce n'est qu'en découvrant de nouveaux endroits, de nouvelles vaches qu'un cheval va acquérir assez d'expérience et de confiance en lui pour être capable de gérer seul un veau.


Aider mais ne pas assister

Sur la dernière vache, Lloyd Cox explique à quel point l'expérience est capitale pour rendre un cheval meilleur. C'est au cavalier d'accompagner, de guider le cheval alors qu'il accumule de l'expérience. Lloyd essaie de construire la confiance de cette jument, de la rassurer sans trop l'aider. Il corrige juste un peu pour l'empécher de trop en faire ou de mal faire mais il ne l'assiste pas en permanence. Il la pousse à penser un peu plus à ses stops pour ne pas s'exposer sur une vache rapide, il la corrige si il tourne avec un angle trop prononcée pour éviter qu'elle ne soit trop plate sur une vache. A travers ces petites corrections, ces ajustements, il l'aide à travailler correctement un veau et à développer sa confiance.