17 févr. 2010

Bonanza :pronostics défiés


Les outsiders s'imposent

Organisé par la famille Crumpler, les Bonanza Cutting Horses Fairs ont titré cette année deux outsiders en Open. Dans le Bonanza 5/6 yo Open Classic Challenge, on attendait bien Gary Gonsalves mais plutôt sur la formidable REY DOWN SALLY. C'est finalement sur son second cheval qu'il s'impose toujours pour le Iron Rose Ranch. L'honneur est sauf ! Le hongre de 5 ans arrivait en finale avec un show record bien plus modeste que sa camarade d'écurie qui scorera 212 en finale. Mais auteur d'un 227, SPOOKYS SMARTY REY s'est montré à la hauteur de son papier de légende : DUAL REY, encore une fois cette année, par SPOOKYS SMARTY PANTS une jument que Gary a showé avec beaucoup de succès. SPOOKYS SMARTY REY totalisait à peine $ 10 000 de gains jusque là. Il remporte cette fois $ 18 000. Il devance en finale DONT LOOK TWICE qui score 221,5. La fille de HIGH BROW CAT et TAPT TWICE est décidément toujours aux avants postes cette année sous la selle de Phil Rapp. En finale des 13 shows auxquels elle a participé en 2009, elle continue de truster les podiums cette année et franchit la barre symbolique des $ 300 000 de gains en carrière. Paul Hansma, auteur de 2 scores nuls avec NURSE CONNIE et CATS LITTLE TANK, limite quand même la casse en finale et complète le podium avec 219 sur son hongre AL POOCINO. Celui-ci s'approche des $ 200 000 de gains. Koby Wood et BOON TOO SUEN terminent au pied du podium devant John Mitchell et SMOOTH ASA ZEE et toute une brochette de supers chevaux comme NEVER REYLINQUISH ou SPECIAL NU KITTY.


Dans le 4 year old Open Derby, même histoire avec la victoire un peu surprise de LHR SMOOTH JAMIE MAY dans une finale rendue très incertaine par le bétail. Suite aux échecs des favoris comme ROCKIN W ou SPECIAL NU BABY auteurs de scores nuls, c'est donc une jument du Lazy H Ranch qui triomphe sous la selle de son entraîneur Phil Hanson. Rebaptisée en l'honneur du banquier qui a accordé les fonds nécessaires à Sherry Chamberlain pour l'acquérir auprès du Manion Ranch Ranch, LHR SMOOTH JAMIE MAY est une fille de SMOOTH ASA CAT. Cet étalon s'impose chaque semaine un peu plus comme le leader de la nouvelle génération et devrait devenir 2 million dollars sire avant le milieu de la saison. Avec un score de 219,5, Phil Hanson s'impose en finale et sa jument remporte $ 30 000. TLC CANTINERO, un fils de SMART LITTLE LENA et de CATS BARMAID CHICK, également outsider, termine second avec un score de 217. Monté par Ryon Emerton qui refait surface après une année 2009 agitée, le hongre de 4 ans remporte $ 23 000. Deux de nos favoris du NCHA Open Futurity se partagent la 3ème marche du podium. REYS DESIRE, une jument par DUAL REY montée par Lee Francois, et ARC RUBY PLAYGUNIA, une fille de PLAYGUN showée par Matt budge scorent 216 et repartent avec $ 19 000 chacune. A noter la joli performance de Bubba Matlock 4ème sur SMARTYS SCOOTIN STAR pour le S&S Farms. Roy Carter aura peut être du souci à se faire si sa panne de résultats se poursuit. Bonne finale également pour JOJO BOON, HERDING CATS ou SMOOTH O TOOLE. C'est en revanche une nouvelle finale ratée pour SMOOTHER THAN A CAT pas plus heureux en finale sous la selle de Phil Rapp que sous celle de Scott Ferguson. On attend maintenant les classes Non Pros qui se dérouleront jusqu'à la fin de le semaine.

16 févr. 2010

Acheter un cheval de Cutting 1


Quel Cheval pour quel cavalier ?

Acheter un cheval de Cutting est une étape obligée quand on veut se lancer dans ce sport au même titre qu'un cycliste devra acquérir une bicyclette avant de se mettre au vélo. Certains vous diront bien que vous pouvez espérer débuter le cutting avec le cheval de loisir que vous possédez déjà ou avec votre ancien cheval de ballade. Cela revient selon moi à dire qu'on peut se mettre au VTT de descente avec son ancien vélo de ville. Mais une chose est sûre, pas de Cutting sans monture donc l'achat d'un cheval, de préférence voué au Cutting, est une première étape obligée qu'il s'agisse d'un poulain qu'on fera entraîné ou d'un cheval plus âgé. A ce stade, la première et la plus importante question à se poser est de se demander de quel cheval vous avez besoin. L'utilisation que vous ferez de ce cheval, c'est cela qui doit guider et orienter toute votre recherche. En un mot, demandez vous quel cavalier êtes vous et on pourra vous dire quel cheval il vous faut. On comprend aisément qu'un débutant ou qu'un compétiteur confirmé n'auront ni les mêmes attentes ni les mêmes besoins. Il est illusoire d'escompter trouver le bon cheval sans prendre le temps de se demander justement précisément ce dont on a besoin.


C'est bien selon l'usage final et le niveau du cavalier qu'on va pouvoir déterminer quel type de cheval il faut rechercher. Selon votre niveau, vos visées en compétition, vos projets à long terme, on peut définir un profil de cheval qui vous conviendra. Aux Etats-Unis, on distingue déjà toujours les chevaux de Aged Events, c'est à dire les chevaux de 6 ans moins, et les chevaux de week-end shows, la plupart du temps âgés de plus de 6 ans. Les premiers ont accès a des épreuves richement dotées et sont recherchés par les cavaliers amateurs de Aged Events. Il conserve donc une valeur spéculative plus importante jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus concourir sur ces grosses épreuves c'est à dire à la fin de leur année de 6 ans. Aux USA, on distingue bien deux marchés différents avec d'un côté les amateurs de Aged Events et de l'autre les cavaliers plus tournés vers les week-end shows. Chez nous, cette distinction se justifie moins car les Aged Events sont encore peu développés. La question Aged Events ou week-end shows qui est décisive dans le choix d'un cheval aux USA se pose moins pour un acheteur européen. Une fois écartée cette question, on distingue généralement trois grands types de chevaux aux USA : les chevaux d'Open, les chevaux de Non Pro et les chevaux d'Amateur. Il s'agit de grands stéréotypes qui se basent principalement sur le niveau du cavalier et qui comprennent eux mêmes de nombreuses sous catégories. De façon très schématique, les chevaux d'Open sont les chevaux les plus talentueux qui peuvent scorer au delà des 74 points mais qui sont aussi les plus difficiles à monter. Les chevaux de Non Pro sont des chevaux plus solides, un peu plus faciles à monter et qui sont réguliers à 72. Enfin, les chevaux d'Amateur sont les chevaux les plus solides, les plus fiables, idéaux pour apprendre ils sont réguliers aux alentours des 70 points. Pour identifier ce grands stéréotypes, qui comprennent bien sûr des nuances comme les chevaux de Limited Open par exemple, on va se baser sur un ensemble de critères. C'est l'étude tous ces critères qui doit vous occuper dans votre recherche et qui doit vous permettre d'identifier le bon cheval. Cela demande des connaissances et une expérience c'est pourquoi une personne de confiance pourra vous accompagner mais je pense qu'il important d'essayer aussi de s'y intéresser soi même pour être sûr de ne pas se tromper. On dressera dans un prochain article une liste non exhaustive de ces critères qui vont permettre de définir le cheval d'Open, de Non Pro ou d'Amateur dont vous avez besoin.

15 févr. 2010

Testé et approuvé


2010 : en route pour une 15ème saison

Séjour au ski, trotting sur la plage, ça sent de plus en plus la reprise de la saison de concours tout cela. A mesure que les calendriers arrivent, on ébauche une saison qui sera quand même la 15ème consécutive en ce qui me concerne. A raison de 7 ou 8 concours par saison et de 4 runs en moyenne par show, cela représente près de 500 runs et 1 200 minutes passées devant les vaches. Presque une journée entière en temps cumulé. C'est beaucoup et très peu à la fois ! Durant ces 15 saisons, le Cutting a énormément changé, cela en est même effrayant quand on prend le temps de regarder en arrière. Il semble bien loin aujourd'hui le temps des shows AQHA à Niort ou au Touquet avec un sol de reining, 30 vaches pour tout le week-end, un juge qui lit le rule-book 10 minutes avant la classe, seulement une classe Open et une classe Amateur et la victoire systématique et un peu énervante du cutter dont le cheval saute partout face à une vache immobile. Tout cela représente une époque presque oubliée mais pourtant pas si lointaine. Depuis, on est passé à des shows plus spécialisés, à tort ou à raison, avec des sols souvent plus adaptés, des quantités de vaches qui ont évoluées de façon exponentielle avec tous les problèmes logistiques que cela pose, des juges qui connaissent vraiment le Cutting, des entry fees qui garantissent des gains équitables et raisonnables aux meilleurs même si les engagements sont chers. On a vu arrivé progressivement et s'installer puis se diffuser des pratiques jusque là inconnues et incongrues mais qui garantissent une compétition de qualité comme les bunches de vaches, le paiement des gains par go, le jugement sur le run content avant tout et sur toute sa richesse. On oublie parfois tout ce chemin parcouru. Tout cela nous parait normal et on oublie surtout souvent pourquoi on a pu s'installer dans ce confort qu'il est aujourd'hui très désagréable de devoir quitter de temps en temps.

C'est l'arrivée des shows approuvés par la NCHA US et respectant un cahier des charges très strict élaboré par une association qui a déjà organisé des dizaines de milliers de shows de Cutting qui a permis cette évolution. On entend encore certains se demander parfois à quoi sert la NCHA ? A quoi sert d'approuver un show ? A chaque fois que j'entends cela j'ai envie de demander mais où étiez vous ces 15 dernières années ? Les cavaliers qui ont participé l'année dernière aux shows à Bons en Chablais ou à Lye par exemple ont du quand même mesurer tous les fruits de ces efforts et de cette exigence qui poussent à respecter et à appliquer à la lettre les règles dictées et établis par les meilleurs cutters au monde. Il n'y a pas de miracle, si on voit de supers classes sur ces shows là, c'est avant tout parce que les conditions y sont les meilleures possibles pour les cutters. En terme d'installations, de vaches, de juge, de sol, de show management, un show NCHA Approved c'est tout sauf un luxe. C'est le minimum vital. Chaque fois qu'on sort ou qu'on s'écarte de ce cahier des charges, c'est le début des ennuis que ce soit pour la qualité du sol, le niveau des installations, les vaches, le juge, l'organisation ou le paiement des gains par exemple.

Comme toutes les années paires, on attend en cette saison 2010 Americana avec impatience. Ce show est une institution en Europe, le seul qui peut s'enorgueillir d'attirer les meilleurs cavaliers et chevaux européens dans toutes les disciplines majeures. Peut être le seul qui s'approche de ce que peut être un show aux USA. Il suffit de voir comment ce show a progressé depuis qu'il est approuvé par la NCHA sur le Cutting pour mesurer aussi le chemin parcouru et l'absolu nécessité de passer par des shows approved. Là aussi, il est loin le temps où on ne savait pas qui jugeait, comment étaient organisés les tirages au sort et les lots de bétail, comment les gains étaient payés... Tout n'est pas encore parfait, loin de là. Mais ce sont déjà de sacrés pas en avant et une belle garantie avant de mettre les chevaux dans le trailer pour 1000 km. L'approval form n'est pas une garantie tous risques mais c'est quand un sésame sans lequel il est difficile d'envisager se rendre en concours selon moi.

De ce point de vue là, la saison à venir ne remplit pas toutes ses promesses. Il faut attendre fin Avril, et le traditionnel Cabernet Cutting Show à Lye, pour lancer la saison. Nos amis hollandais organisent bien quelques manches de leur "LL Triple Horn Cutting Tour", début mars et début Avril mais sans que ces shows soient approuvés. On peut leur faire confiance c'est certain et il n'y a vraiment pas lieu de mettre en doute leur compétence. Mais, par exemple, on est obligé de se demander qui va juger ces shows ? Le système des juges européens ayant jusque là à la fois montré son potentiel mais aussi parfois ses très grandes limites, il est quand un peu problématique de faire 10 heures de voiture pour un show d'une journée si c'est finalement pour être jugé par quelqu'un qui n'a peut être ni le niveau, ni l'expérience nécessaires pour juger un show de Cutting. Si on s'en tient aux shows français, même si le rendez-vous Allemand de Marl chez Doering QH début mai reste en principe une valeur sûre, il faut attende fin Juin pour avoir un second show approved. Deux concours à la mi saison, c'est un peu maigre et pour tout dire c'est un peu la soupe à la grimace quand on sait tout le travail qu'exige la préparation d'un cheval pour une saison de Cutting. En tant que concurrent, la disparition du concours de printemps chez Charmot QH est un vrai coup dur et un grand regret tant la qualité de ce show faisait référence lors des saisons précédentes.

Alors que les hollandais et les italiens, pour des raisons qui leur sont propres et qui peuvent s'expliquer concernant nos amis transalpins dont la qualité des shows restent quand même un must, n'organisent pas ou peu de show approuvés, que les allemands s'y mettent progressivement mais encore parfois timidement, il est regrettable que nous fassions presque machine arrière. Même si je reste persuadé que de bonnes volontés vont s'y mettre et payer de leur temps et de leurs efforts avec nous cette année, 4 shows approuvés en France à l'heure actuelle c'est trop peu et c'est très décevant. Cela oblige à construire une saison bancale, remplie pour le moment de trou et avec finalement peu d'options même s'il est légitime que Americana focalise l'attention de nombreux cutters cette année. Pour les shows qui font le choix de ne pas demander d'approval form c'est un calcul difficilement compréhensible et contre productif dans la mesure où cela éloignera forcément nombre de cutters. Pourquoi se rendre sur un show qui refuse de garantir ce qui relève vraiment du minimum vital ? C'est la garantie pour un concurrent d'être assurément déçu ou frustré sur au moins un élément qui est indispensable et incontournable à la pratique d'un Cutting de qualité. A partir de là, pourquoi faire des kilomètres et risquer d'être déçu ?

C'est une question qui se posera quand même toujours chez nous. Pourquoi vouloir amender, adapter, corriger ou modifier ce qui a fait ses preuves et ce qui marche sur les 2 500 week-ends organisés chaque année sous l'égide de la NCHA ? Quelle spécificité réclame d'adapter des règles qui constituent les fondations mêmes d'un Cutting moderne de qualité. Quelle prétention justifie de penser qu'on peut et qu'on doit faire mieux que ce qui marche déjà très bien partout ailleurs tous les week-ends ? C'est un état d'esprit étrange, incompréhensible et qui en plus est vraiment contredit par le passé et l'expérience. Encore une fois, si le Cutting a tant changé chez nous ces dernières années c'est parce qu'à un moment donné, on a choisi, avec tous les sacrifices que cela implique c'est évident, de faire notre une qualité, une exigence et un savoir faire qui ont été testé et approuvé sur des milliers de shows par des milliers de cutters depuis des années. Les modalités du futur Championnat de France de Cutting en sont un parfait exemple. A ne pas respecter les règles et l'esprit du Cutting défendu par la NCHA, on tombera inévitablement sur des écueils. Pourquoi rendre des couples cavalier/cheval indissociables quand la NCHA s'attache à bien titrer un cheval en Open et un Cavalier en Non Pro. En s'écartant du chemin tracé, c'est toute la logique et tout l'esprit qui animent la structure des classes qui sont remis en cause. Pour quel motifs et pour quels bénéfices ? On peut se poser la question. Pareil pour le système du classement points, là où seuls les gains ont toujours prouvé être les seuls aptes à établir un classement équitable, fiable et incontestable.

C'est comme en ski. A toujours vouloir passer là où il n'y a aucune trace, on finit toujours par tomber sur un rocher, un trou ou un sapin. Et à ce moment là, c'est toujours pareil : plus dure en est la chute, plus cruelle en est la désillusion et plus mordante en est la frustration. Brème, Samoëns, finalement c'est exactement la même histoire. Restons dans les traces même s'il nous en coûte. A côté, la neige est bien belle mais les surprises sont parfois au rendez vous et elles ne sont pas toujours bonnes.

14 févr. 2010

Bonanza Cutting Horse Fairs


1er go pour le Derby et le Classic

C'est dans un Texas recouvert de neige que les meilleurs cutters de Aged Events se sont donnés rendez-vous à Alvarado dans la Diamond W Arena pour le Bonanza Cutting. Ce concours réputé offre $ 120 000 d'Added Money pour une inscription à $ 1 700 et se place au coeur de la saison hivernale. Il précède des shows comme Southpoint, Arbuckle Mountain, le PCCHA Derby et The Cattlemens qui nous amèneront tranquillement aux NCHA Super Stakes à la fin Mars. Jusqu'à présent, la saison de Aged Events a été de toute beauté. A l'issue du 1er go, Bonanza tient toutes ses promesses et les favoris sont bien là où on les attendait. Dans le Bonanza 5/6 yo Open Classic Challenge, deux juments de légende se partagent la tête après le 1 er go-round qualificatif. Laz jument de 6 ans du Slate River Ranch PEPTOS STYLISH MISS et la julent de 5 ans du Waco Bend Ranch DONT LOOK TWICE ont toutes les deux claqué un 221 points. Montées par John Mitchell et Phil Rapp, ces filles de PEPTO et de HIGH BROW CAT sont en pleine forme depuis le début de la saison. Elles totalisent $ 500 000 de gains à elles deux. Derrière, on trouve un Paul Hansma qui place 3 chevaux, et pas des moindres, dans le top 10 : AL POOCINO, CATS LITTLE TANK et NURSE CONNIE soit 3 chevaux déjà titré en Aged Events ! Si le 2ème go se passe bien, Paul sera redoutable en finale avec une telle armada. Parmi les gros favoris, ça passe aussi impeccable pour REY DOWN SALLY qui faisait son retour sous la selle de Gary Gonsalves. Mais les gros chevaux ne manquent vraiment pas dans les qualifiés qui ont scoré au dela de 211.5 : MOMS STYLISH SCOOT, BOON TOO SUEN, SARAHS SUPER CAT qui revient bien, HOO REY FOR DREAMS, SPECIAL NU KITTY en reconquête avec RL Chartier, ROYALS MAGINFICAT, PRETTY KATZ, RUBYS ROYAL CD, CHEX OUT MY HINEY, SMOOTH ASA ZEE, MECOM BAY ROAN, DUAL REY TR ou même AUSPICIOUS CAT qui passe d'extrême justesse. Parmi les illustres éliminés on peut citer HAY MAKER qui a peté une pile pour son 1er show avec Steve Oehlhoff, THAT CATOMINE, SWINGIN STAR PEPTO à l'arret depuis que les Rapps l'ont vendu ou CHULAS MERADA.



Chez les 4 ans, la lutte fait vraiment rage comme souvent avec cette promotion 2006 très talentueuse et très homogène. Après le 1er go du Bonanza 4 yo Open Derby, deux chevaux se partagent la 1ère place. Dave Stewart a scoré 219 points sur SHORT OF REYMARKABLE, une talentueuse jument par l'inévitable DUAL REY et SHORTISH. Un croisement intéressant sélectionné par Darren Blanton qui avait terminé second à Abilene. Egalement à 219, SMARTYS SCOOTIN STAR permet à Bubba Matlock de faire son grand retour aux avants postes. Cavalier très talentueux mais qui a connu des heures sombres depuis son départ de chez Jerry Durant, Bubba revient avec un cheval par SMART LIL SCOOT entraîné au départ par Roy Carter pour les S&S Farms. Gary Gonsalves prend la 3ème place sur SPOOKY SMOOTH par SMOOTH AS A CAT pour le Iron Rose Ranch. Derrière, les 2 chevaux les plus attendus n'ont pas déçu. La star ROCKIN W sortait pour la 1ère fois depuis sa victoire historique à Fort Worth avec Tony Piggott. Tag Rice ressortait aussi pour la 1ère fois son super CHIQUITA CAT dont on attend avec impatience de voir comment il a progressé. Ces deux étalons passent très facilement le bubble fixé à 208 en scorant au delà des 217 points tous les deux. Chez les chevaux en vue au dernier NCHA Futurity, on note les qualifications de REYS DESIRE toujours aussi spectaculaire, HERDING CATS, SMOOTH O TOOLE, SMOOTHER THAN A CAT toujours showé par Phil Rapp, JOJO BOON qui semble s'habituer à Kory Pounds, PURPOSE DRIVEN, SPECIAL NU BABY déchainée avec Matt Gaines en 2010 c'est la plus grosse stoppeuse de la promotion 2006, SHES TWICE AS SMOOTH, BIG BOW PEPTO, STYLISH SCOTTI, ARC RUBY PLAYGUNIA, PHILLS PULL TOY, EPL PEPTO MAX ou GEORGE C MERADA. C'est en revanche terminé pour REYMINATE et AROSESUCHACLATTER qui ne seront pas au second go-round qui se disputera, comme pour le 5/6 yo Open, aujourd'hui même.

13 févr. 2010

Mercuria NCHA World Series of Cutting


1ère manche au San Antonio Show & Rodeo

Nouveau sponsor en 2010 pour les World Series of Cutting, mais toujours le même engouement pour ce format moderne avec $ 25 000 d'Added Money en Open et en Non Pro ainsi qu'une finale avec un bunch unique. Certes, HIGH BROW CD et METALLIC CAT ont pris leur retraite ces dernières semaines et ne ressortiront probablement pas pour une des 6 manches que comptent les Mercuria NCHA World Series of Cutting 2010 mais la 1ère manche qui s'est tenue dans le cadre du célèbre SA Rodeo de San Antonio ne manquaient pas de stars. les engagés en Open totalisaient quelques $ 2 millions de gains en finale avec la présence de chevaux comme MS PEPPY CAT, lancée à la poursuite d'une seconde couronne de NCHA Open World Champion après son année 2008 record, SISTER CD récen vainqueur du Augusta Non Pro Champions Challenge avec Liz Queen, FANTASTIC CAT, WILD HICKORY BOB et même le jeune et talentueux cheval de Koby Wood BOON TOO SUEN. C'est finalement un hongre de 9 ans quasi anonyme qui l'a emporté avec un score de 222 points. On peut pas dire que PEPPYS SHORTY NINO faisait partie des stars du Cutting jusque là. Ce fils de PEPPYS BOY 895 et de SUGGIE SHORTY totalisait à peine $ 25 000 de gains avant sa victoire. Son 222 dans cette 1ère manche des WSC lui rapporte plus de $ 7 500. Il était showé par Don Pooley. Ce nom ne vous dit peut être rien mais ce cavalier très expérimenté totalise quand même plus d'un million de dollars de gains et il a été NCHA Open World Champion en 2002 sur QUIXOTE MAC, sorti de sa retraite cette année là. Steve Oehlhof termine second sur la jument JUSTA LIL FRECK. Cette fille de BOBS FRECKLES remporte près de $ 7 000. A noter la présence en finale du cheval PEPTOS BAR, ce fils de PEPTO et de BABY NU BAR appartient au cutter de l'Est Michal Pokorny et était showé par Mark Mills. C'est un couple qu'on pourrait retrouver à Americana en Allemagne cette année.



Dans le Mercuria NCHA World Series of Cutting San Antonio Non Pro Cutting, ce n'est pas Elizabeth Queen et SISTER CD qui l'ont emporté. Une fois n'est pas coutume. Le titre et les $ 8 500 promis au vainqueur reviennent à un couple redoutable qui pulvérise son record en carrière. Julie Hansma, l'épouse de Paul le célèbre entraîneur canadien du BAR H Ranch, score 226 points sur AL POOCINO. Le petit hongre par DUAL PEP et CAPOO approche doucement mais sûrement des $ 175 000 de gains à 6 ans. C'est finalemnt là toput le sens des WSC, garder dans le circuit de tels chevaux. Il devance un véritable guerrier. WOODY BE LUCKY termine second avec 222 points, il avait scoré 224 dans le go-round qualificatif. Ce hongre par NITAS WOOD approche des $ 400 000 de gains. Il était monté par le champion du monde Non Pro 2008 Dan Hansen. La star DUAL REY ME termine 5ème d'une superbe finale qui a fait honneur aux Mercuria NCHA World Series of Cutting 2010 qui commencent très fort. La prochaine manche aura lieu dans le cadre du presitigieux HLSR de Houston à la fin du mois. Verra t'on la revanche de SISTER CD, le retour de MS PEPPY CAT ou le triomphe de DUAL REY ME ?

12 févr. 2010

Aged Events Champions


CAT A REY et DEAR GUSSEY se dévoilent

Après une finale du NCHA Open Futurity plutôt ratée, CAT A REY, le petit étalon du Painted Springs Farm, a conu des heures sombres. De sévères coliques l'ont fait passé très près de la table d'opération et de la catastrophe. Sur le flanc pour plusieurs semaines, ce fils de DUAL REY et de SHEZA SMART CAT avait laissé une grosse impression lors de ses runs à Fort Worth. Parmi les favoris en finale, le jeune étalon monté par Brad Mitchell était passé à côté. Dans le Augusta 4 yo Open Derby, il a fait un retour fracassant avec un 223 victorieux qui lui assure $ 18 000 de gains et le rapproche des $ 80 000 en carrière. Brad Mitchell se paye en plus le luxe d'enlever également la seconde place avec 222.5 points sur HOLLY IS SMOOTH, une fille de SMOOTH AS A CAT et de HOLLY N ZACK. Ce sont des performances méritées pour un cavalier de 39 ans dont on commence à parler beaucoup. A Tunica, pour le Tunica 4 yo Open Derby, c'est une légende du Cutting qui s'impose. Mr Bill Riddle revient dans la lumière avec une jument élevée et entraînée à la maison. DEAR GUSSEY est une fille de TR DUAL REY et de BR HOLD EVERYTHING. Elle score 225 points dans le premier set et remporte $ 17 000 devant les 221 points de l'énorme stoppeuse SPECIAL NU BABY, toujours en progrès avec Matt Gaines, et les 220 points de BET HESA CAT qui démontre un gros potentiel avec Austin Shepard malgré encore quelques gros out of positions. Derrière des chevaux comme RSACAL CATS ou SMOOTH GOING CAT prouvent encore une fois tout leur talent. Dans le Tunica 5/6 yo Open Classic Challenge, John Mitchell réalise une performance unique en son genre en trustant 5 des 7 premières places dont les 3 marches du podium. Avec 222 sur le hongre SMOOTH ASA ZEE, 219.5 sur la jument PEPTOS STYLISH MISS, 217 sur le hongre ARISTO TWISTER, et enfin 213.5 et 211 sur les juments FANCY LOOKIN CAT ET SARAHS SUPER CAT, l'entraîneur du Slate River Ranch empoche $ 60 000 en une seule finale ! Seuls Clint Allen sur NEVER REYLINQUISH et Matt Miller sur ITAWTATHENAPUDDYCAT parviennent à se méler au show John Mitchell.



Chez les Non Pros, c'est un jeune cavalier, Seth Holcombe, qui arrache le titre dans le 5/6 year old avec 224 points sur SUGAR WIDOWS, un hongre par WIDOWS FRECKLES. Il remporte $ 15 000 devant Glade Knight, propriétaire décidemment verni du Slate River Ranch et employeur de John Mitchell, qui réussit 219 points sur la formidable PLAYIN N FANCY SMART. Dans le Augusta 4 year old Non Pro Derby, l'incontournable Chad Bushaw, certainement le mezilleur Non Pro actuel avec Mary Ann Rapp, l'emporte avec 219 points sur TWISTIN PLAYDOUGH. Cette fille de FRECKLES FANCY TWIST et de BADGERS PLAYDOUGH remporte $ 14 000. Elle devance CATMAN BINGO, un fils de HIGH BROW CAT monté par Jarrett Callahan. A Tunica, le 4 ans est remporté facilement par Megan Miller qui score 219 points sur STARLIGHT SCOOTIE. Cette jument par SMART LIL SCOOT et LIGHT THE STARS remporte $ 14 000. Elle devance le cavalier brésilien Armando Costa Neto et sa formidable jument AROSESUCHACLATTER achetée à prix d'or au Rock Creek Ranch. Darol Rodrock se classe 3ème sur YADACAT qui avait quitté en Open avec son entraîneur Michael Cooper. Dans le 5/6 ans, Sasha Thompson, l'épouse de Craig Thompson, s'impose avec un score de 225 points sur MISS PLAY REYCO, une jument de 5 ans par PLAYGUN et COLIE OAK. Elle repart avec $ 16 000. La seconde place échoit à Megan Miller, elle aussi très en forme avec son entraîneur de mari Matt. Elle score 217 points sur SNOOP CAT, un ancien cheval de Non Pro de Matt par HIGH BROW CAT et SMARTALENAS DUALEE. Cette semaine, tout ce beau monde plus quelques invités de marque comme REY DOWN SALLY, ROCKIN W ou CHIQUITA CAT se sont donnés rendez-vous pour le Bonanza Cutting du 12 au 20 février.



2 févr. 2010

Caméra embarquée


Sautez en selle !

Sortir une vache du troupeau, poser sa main et laisser le cheval travailler. Voilà des sensations qu'il est très difficile de décrire. On peut prendre toutes les comparaisons que l'on veut, comme celle de s'imaginer perché sur un gros chat, rien ne vaut le contact du siège d'une selle de cutting et de l'encolure quand vous y déposez votre main pour laisser libre le cheval. Ce n'est qu'en essayant un jour qu'on peut ressentir la vitesse, la puissance et l'intelligence de ces chevaux. La plupart des vidéos rendent très imparfaitement tout cela car l'image écrase et rend mal le côté très spectaculaire du Cutting. Ce n'est souvent que quand on se lance pour la toute première fois dans le troupeau qu'on comprend à quel point ce sport est extraordinaire. D'ailleurs, tous ceux qui ont la chance de l'essayer un jour veulent y revenir ensuite. On tente tous de partager toutes les sensations que procurent ce sport mais on se heurte toujours au même problème. Comment décrire un sport aussi technique, fin et subtil ? On a beau montrer des vidéos des plus beaux runs, citer les plus grands cavaliers. Rien n'y fait. Le Cutting c'est avant tout des sensations physiques indescriptibles procrées par un cheval et une vache qui s'affrontent comme en équilibre sur un fil.


Voilà donc une vidéo très intéressante qui propose une vue originale. Depuis une caméra embarquée, posée sur la chapeau du cavalier, on obtient une vue très différente des vidéos classiques que l'on a coutume de voir. On perçoit ici bien mieux tout ce qui fait le sel du Cutting à sa voir le tri, la pression exercée par la vache, les déplacements et le placement du cheval pour tenter de la contrôler. Autant de dimensions prépondérantes de notre sport qui échappent totalement aux vidéos filmées de face. On voit très bien ici comment la vache change de rythme, se rapproche puis s'éloigne, accélère, réagit dans le dixième de seconde à chaque mouvement du cheval. On perçoit bien mieux comment elle cherche à piéger le cheval et comment celui-ci doit s'attacher à "lire" ses déplacements. On touche également du doigt cette sensation indescriptible quand on fend le troupeau pour en sortir une vache et l'isoler. On voit ici tout le défi que cela impose au cavalier pour isoler la bonne vache au bon endroit. On admire le travail des aides qui font de leur mieux pour donner un coup de main au cavalier pour canaliser cette vache. Enfin on admire surtout le travail du cheval : la précision de ses déplacements, sa vitesse, l'utilisation de ses oreilles et de sa tête... Tous ces petits détails que seul un cutter peut ressentir.