24 déc. 2008

Joyeux Noël


N'oublie pas mes petits souliers

Joyeux Noël aux très nombreux lecteurs de ce blog. Qu'ils habitent près de Caen, Poitiers, Chartres, Metz, Nancy, Annecy, Dijon, Rennes ou La Rochelle (Merci Google Analytics). Joyeuses fêtes à tous et Cutting Pen vous souhaite une saison 2009 pleine de succès.


Petit conseil si vous voulez que le père Noël vous apporte une paire d'éperons, des bottes ou une selle de Cutting. Donnez lui indice sur votre passion pour le Cutting, une simple chaussette de Noël aux couleurs de nos amies les vaches et il ne pourra pas se tromper. Pour la selle, privilégiez quand même le modèle XXL. Attention le choix du modèle est capital, comme en Cutting il y a les bonnes et les mauvaises chaussettes !


23 déc. 2008

Le dessin du jour


Rendez vous manqué

Sur tous les gros shows, se lever à 3 heures du matin car on passe dans les premiers est monnaie courante. Pour pratiquer le Cutting, il faut parfois être matinal. Mais comme le montre bien Jerry McAdams, cela vaut aussi pour nos amies les vaches. Pour elles, c'est couvre feu tous les soirs à 22 heures les jours de concours !



- Légende : "Fin soudaine pour un rendez vous bovin".

- La vache : "Je te proposerais bien d'entrer mais il est tard et je suis dans le premier groupe de bétail au Futurity demain matin".

- Le veau : "Merde !"

Source : Jerry McAdams

22 déc. 2008

Hookin up 1


Lloyd Dennis Cox

Lloyd Cox fait aujourd'hui partie des meilleurs entraîneurs de Cutting aux Etats-Unis. Avec $ 4.3 millions de gains en compétition, il figure parmi les cavaliers de Cutting ayant connu le plus grand succès sur les dernières années. Sans être né dans une famille d'éleveurs de bétail ou d'entraîneurs de chevaux, il a commencé à s'intéresser au Cutting au lycée. Vainqueur de son premier chèque en compétition en 1985, il se révèle au NCHA Futurity 11 ans plus tard en prenant la seconde place avec ROYAL SERENA BELLE derrière Paul Hansma et PLAYBOY MCRAE. Il s'est ensuite souvent illustré avec les chevaux de Linda Holmes, pour la plupart des produits de DUAL REY que Lloyd Cox a eu la chance d'entraîner et de shower. En 2003, il réalise l'une de ses meilleures années avec $ 700 000 de gains sur l'année, notamment grâce à l'extraordinaire TR DUAL REY. Back Fence Videos lui propose alors de réaliser un DVD pour expliquer comment il développe et cultive le talent et la confiance de ses chevaux. Ainsi, le DVD "Hookin Up" sort et Lloyd Cox y présente plusieurs de ses chevaux, des 3 ans et des 4 ans, pour illustrer son travail.


Pouliche de 3 ans par SR INSTANT CHOICE

Dans ce 1er extrait, Lloyd Cox nous présente une pouliche de 3 ans par SR INSTANT CHOICE. Alors que le vidéo a été enregistrée en Septembre 2003, il hésite encore sur le programme de cette jeune jument. Initialement destinée à shower au Futurity NCHA de Fort Worth en Non Pro, Lloyd songe finalement à lui faire acquérir de l'expérience sur les petits Futurities d'automne. Selon lui, la jument est rapide et talentueuse mais elle s'inquiète un peu trop de son cavalier et doit devenir plus mure. Son travail pour le moment consiste à lui montrer autant de vaches que possible pour lui apprendre à plus penser par elle même et à se débrouiller de plus en plus toute seule. Avant de commencer, Lloyd explique qu'il recherche des chevaux qui soient le plus dressés possible. Ainsi, quand il doit ajuster ou corriger quelque chose, cela peut se faire facilement et sans résistance de la part du cheval.


Rassurer

Sur la première vache, il explique dès le 1er stop qu'il faut toujours rassurer un jeune cheval après un gros mouvement. Pour qu'il garde sa confiance et qu'il soit à l'aise dans son travail, il est est train important d'aider un poulain à revenir très vite au calme après un gros effort. Sur le coté gauche, la jument a tendance s'éloigner de la vache et à partir dans un angle trop plat. Lloyd Cox la garde donc bien sur sa vache de ce coté là en gardant son nez sur la vache avec sa rêne droite. Il exige de sa jument qu'elle calque bien ses mouvements sur ceux du veau. Il la ralentit donc chaque fois qu'elle cherche à bouger trop fort ou trop vite. L'objectif ici est de la rassurer en lui évitant de se créer toute seule des problèmes. Du coté gauche il va donc plusieurs l'aider à assurer ses mouvements en rendant l'enchaînement stop - reculé d'un pas ou deux - cession du nez - demi tour, qui est une des bases du Cutting, plus fluide et plus facile. On note au passage la finesse et la précision des aides car en une seule action de main, Llod Cox arrive a stopper la jument, la faire reculer puis donner son nez avant de tourner proprement. Le cavalier recherche avant tout à rendre chaque mouvement le plus confortable possible pour le cheval. Il pousse la jument à avancer parfois vers la vache pour cultiver son intérêt et l'amener à réagir par elle même.


Se déplacer correctement

Avec la deuxième vache, Lloyd Cox cherche à rendre sa jument le plus confortable possible avec les actions du cavalier. Elle doit s'y habituer et finir par les comprendre pour être ensuite capable d'agir correctement quand elle sera livrée à elle même. Il explique que la base du cutting repose sur des principes simples : se déplacer avec une vache, la stopper et tourner avec elle. Ce qui différencie les bons des mauvais chevaux c'est uniquement la façon dont ils exécutent ces trois séquences. Lloyd demande à sa jument de tenir sa ligne et d'attendre. Lorsqu'elle n'est pas assez concentrée sur ses mouvements, il n'hésite pas à la faire spinner une ou deux fois coté droit avant de revenir sur le veau. Se déplacer correctement avec une vache demande au cheval de la concentration et de la précision. Il la recentre plusieurs fois sur le veau à droite lorsqu'elle est un peu trop longue. Cela renforce sa concentration sur le veau et lui apprend à moins se soucier de ce qui se passe autour.



Renforcer la confiance

Avant de demander à un cheval d'agir seul et de se débrouiller seul face à une vache, il faut bâtir et renforcer sa confiance. Lloyd Cox explique que sa jument bouge bien mais qu'elle se préoccupe encore un peu trop de son cavalier. C'est ce que le pousse à l'engager sur les petits Futurities d'automne. Aller en show va lui permettre d'acquérir rapidement de l'expérience et, si tout se passe bien, elle va y accumuler de la confiance. Passer par le processus des concours très tôt est une sorte de test pour ces chevaux qui vont en ressortir meilleurs car ils auront accumuler beaucoup d'expérience auprès des veaux en quelques semaines. En affrontant leurs difficultés, ils vont devenir plus matures. Travailler à la maison et se retrouver en situation de show sont deux choses très différente et ce n'est qu'en découvrant de nouveaux endroits, de nouvelles vaches qu'un cheval va acquérir assez d'expérience et de confiance en lui pour être capable de gérer seul un veau.


Aider mais ne pas assister

Sur la dernière vache, Lloyd Cox explique à quel point l'expérience est capitale pour rendre un cheval meilleur. C'est au cavalier d'accompagner, de guider le cheval alors qu'il accumule de l'expérience. Lloyd essaie de construire la confiance de cette jument, de la rassurer sans trop l'aider. Il corrige juste un peu pour l'empécher de trop en faire ou de mal faire mais il ne l'assiste pas en permanence. Il la pousse à penser un peu plus à ses stops pour ne pas s'exposer sur une vache rapide, il la corrige si il tourne avec un angle trop prononcée pour éviter qu'elle ne soit trop plate sur une vache. A travers ces petites corrections, ces ajustements, il l'aide à travailler correctement un veau et à développer sa confiance.

21 déc. 2008

Le dessin du jour


Vaches super stars

Faire la couverture du Chatter, le célèbre magazine édité tous les mois par la NCHA, voilà le rêve que font en secret de nombreux cutters. Seuls quelques privilégiés ont eu droit à cet honneur. Nos amies les vaches peuvent se vanter d'y figurer quasiment chaque mois, comme le montre Jerry McAdams. Peut être pas sous leur meilleur profil, c'est un fait. Mais c'est aussi le jeu.


- La vache avec le journal : "Génial ! J'ai finalement eu droit à ma photo en couverture du Chatter et tout ce qu'ils trouvent à montrer c'est mon postérieur".

Source : Jerry McAdams

20 déc. 2008

HIGH BROW CAT reste le numéro 1


HIGH BROW CAT dans l'histoire du Cutting

Avec 5 produits vainqueurs du NCHA Open Futurity, l'étalon du Waggoner Ranch rentre un peu plus dans l'histoire de notre sport. Il devient, à 20 ans, le meilleur étalon de l'histoire du Futurity devant DOC BAR, 4 vainqueurs. ONE SMART LOOKIN CAT, HIGHBROW SUPERCAT, OH CAY FELIX, HIGH BROW CD et enfin METALLIC CAT. Quelle série ! Cela représente quand même 3 vainqueurs consécutifs et 5 vainqueurs au total sur les 6 dernières années. Quand on pense que HIGH BROW CAT est devenu million dollar sire en 2000, on réalise l'emprise que cet étalon a eu sur le Cutting ces 8 dernières années. Lors de ce NCHA Futurity, ses produits ont encore empoché plus de $ 875 000. On est loin de son record de $ 1.5 millions d'il y a quelques années mais ca représente quand même plus de 20 % du montant total des primes distribuées lors de ce Futurity. Aujourd'hui, les HIGH BROW CAT ont du gagné au total plus de $ 32 millionsµ. Cela représente $ 4 millions par an en moyenne durant ces 8 dernières années. Aucun étalon n'a jamais fait mieux.


Les HIGH BROW CAT cette année ce sont encore deux titres, un en Open et un en Limited Non Pro, ainsi que 6 finalistes en Open dont le Reserve Champion, SMART KITTY RG, et deux finalistes en Non Pro dont le troisième ex aequo. Mais le fait le plus marquant de ce Futurity pour l'étalon de Jack Waggoner, ce sera peut être la montée en puissance de ses filles. En Open, trois finalistes étaient des produits de filles de HIGH BROW CAT. Celles-ci ont aussi produit un finaliste en Limited Open et un en Non Pro. Si on regarde les étalons avec lesquels ces juments sont croisées, on trouve des étalons peu côtés ou en devenir comme BOONLIGHT DANCER, PEEKA PEP ou MR PEPPY FRECKLES. Ce type de croisement, qui valorise les qualités de ces étalons, a donné des chevaux très en vue cette année comme QUITE THE FAT CAT. Les filles de HIGH BROW CAT étaient toutes des juments de shows confirmées comme KATZ, QUITE THE CAT ou CATSA MOVIN. HIGH BROW CAT semble donc parti pour s'affirmer comme un très bon père de mères dont les nombreuses et excellentes filles pourront continuer à transmettre les qualités.


DUAL REY : un solide dauphin

Avec plus de $ 545 000 de gains pour ses produits lors de ce Futurity, DUAL REY s'impose encore comme le dauphin de HIGH BROW CAT. A eux deux, ils ont raflé cette année un tiers des $ 4.4 millions de primes ! Un peu plus jeune que l'étalon vedette du Cutting, il est né en 1994, le cheval de Linda Holmes arrive cette année vraiment à maturité. Il a produit énormément de très bons chevaux, dont la formidable NEVER REYLINQUISQH, qui ont séduit les meilleurs entraineurs du Cutting en plus de l'historique Lloyd Cox : Boyd Rice, Paul Hansma, Tag Rice, Jason Clark. DUAL REY comptait cette année 6 finalistes en Open et 1 finaliste en Non Pro. A seulement 14 ans, il s'impose comme un étalon star à une période où le Cutting n'a jamais distribué autant de gains. Encore derrière le numéro un, il se rapproche et s'imposera peut être comme l'élément clef d'un magic cross avec les filles de HIGH BROW CAT dans les années à venir.


SMART LITTLE LENA : meilleur père de mères

Le vieil étalon confirme encore cette année son statut de meilleur père mères. Avec des filles qui ont produit 2 finalistes en Open, 1 en Limited Open, 1 en Non Pro, 2 en Limited Non Pro, 6 demi finalistes en Open, 5 en Non Pro et 2 en Amateur, il est bien le croisement préféré des éleveurs de Cutting. A ses côtés, on trouve GRAYS STARLIGHT dont les filles ont produit cette année 1 finaliste en Open, 2 en Limited Open, 1 en Non Pro, 1 en Limited Non Pro et 4 demi finalistes en Open. FRECKLES PLAYBOY, 17 finalistes ou demi finalistes pour les produits de ses filles et DUAL PEP, 12 finalistes finalistes ou demi finalistes pour ses filles, s'imposent également comme de très solides lignées maternelles. A noter d'ailleurs qu'avec seulement $ 67 500 et $ 44 000 de gains pour leurs produits, SMART et DUAL PEP semblent s'éloigner des tous meilleurs étalons pour laisser la place à des chevaux plus jeunes.


Parmi les meilleures lignées maternelles, on trouve aussi DOCS HICKORY, présent chez 10 finalistes ou demi finalistes, et SHORTY LENA qui est dans les lignées basses d'une dizaine de chevaux qui ont atteint au moins demi finales. Ces 6 chevaux constituent aujourd'hui le socle fondateur de bien des chevaux de Cutting et leurs filles font merveille avec les lignées modernes comme HIGH BROW CAT ou DUAL REY. C'est notament le cas du croisement DUAL REY x SHORTY LENA qu'on retrouve deux fois en finale de l'Open.


Un nouveau magic cross ?

Avec seulement un peu plus de $ 100 000 de gains pour ses produits, PEPTO n'a pas réussi un grand Futurity cette année à première vue. Il ne compte par exemple aucun cheval en finale de l'Open. Pourtant, si on observe mieux les finalistes de l'Open, on peut noter que 4 d'entre eux viennent de filles de PEPTO. On retrouve même trois fois le croisement HIGH BROW CAT x PEPTO. Ce croisement a produit le vainqueur METALLIC CAT et des chevaux qui ont gagné au total $ 360 000 en finale de l'Open. PEPTO est encore jeune, mais il s'impose déjà comme un excellent père de mères avec les très nombreuses formidables juments qu'il a produit. Le croisement CAT X PEPTO pourrait bien devenir un nouveau croisement en or dans les années à venir car il a quand même également produit cette année des chevaux comme QUICK BOON CAT qui allient le style des CAT et le stop des PEPTO.


Parmi les "jeunes" étalons, CD OLENA, SR INSTANT CHOICE et SMART ARISTOCRAT s'imposent aussi comme de très bonnes lignées maternelles. Avec environ 5 finalistes ou demi finalistes chacun, ils prouvent que leurs filles peuvent produire de très bons chevaux. Parmi les lignées maternelles traditionnelles, on trouve aussi DOCS STYLISH OAK, YOUNG GUN ou ZACK T WOOD tous représentés par plusieurs chevaux parmi les finalistes. A noter aussi la bonne permformance des filles de HOLIDOC qui produisent 4 finalistes et demi finalistes.


La révélation BOONLIGHT DANCER

Avec deux finalistes en Open et $ 168 000 de gains pour ses produits, le jeune étalon du Polo Ranch a convaincu cette année. Né en 1998, ce fils de PEPTO a produit deux très bons chevaux cette année, THIRD CUTTING et STRAY KATZ, avec seulement 7 inscrits au départ. Boyd Rice et Roger Wagner ont dit tout le bien qu'ils pensaient de leurs chevaux cette année et cela devrait certainement convaincre certains éleveurs de faire confiance à BOONLIGHT DANCER. Le Polo Ranch, éleveur de GRAYS STARLIGHT et de GALLO DEL CIELO, a déjà prouvé son talent pour découvrir des étalons stars.


MR PEPPY FRECKLES, avec $ 250 000 pour ses 2 seuls produits dont quasiment $ 200 000 pour le formidable QUITE THE FAT CAT, a aussi montré cette année qu'il pouvait produire des chevaux de tout 1er plan. Agé de 13 ans, le fils de FRECKLES PLAYBOY et de PEPPYS FROM HEAVEN prouve enfin sa valeur et pourrait bénéficier de ce Futurity pour avoir accès à de meilleures juments. Il a montré qu'il pouvait produire de très gros stoppeurs avec de bonnes poulinières. On trouve encore dans ce papier la trace de ROYAL BLUE BOON qui est décidement la reine de toutes les juments de Cutting et dont l'emprise se fait encore sentir aujourd'hui. Gros Futurity aussi pour PRETTY BOY CAT, soutenu par Jack Waggoner, qui produit le très remarqué PRETTY KATZ et des chevaux qui ont gagnés cette année $ 162 000 au Futurity dont 1 finaliste de l'Open et 1 finaliste du Non Pro.


L'arrivée de la rélève

Premier Futurity très réussi pour THAT SLY CAT dont les produits gagnent cette année plus de $ 146 000 au Futurity. Avec un finaliste en Open, FANCY LOOKIN CAT, et un finaliste en Non Pro, SLY TABASCO, également en finale de l'Amateur, le jeune fils de HIGH BROW CAT a convaincu. Fort de l'appui du Slate River Ranch, THAT SLY CAT réussit son examen d'entrée. Beaux débuts également pour TR DUAL REY du SDP Buffalo Ranch. Avec $ 122 000 de gains pour ses produits, il fait mieux que SMOOTH AS A CAT du Manion Ranch, $ 82 000 de gains. TR DUAL REY place un cheval en finale de l'Open et un en finale du Non Pro après avoir déjà convaincu lors des Futurities d'automne. Le fils de DUAL REY s'imposera peut être comme le leader de la nouvelle génération. Il devra lutter avec ATHENA PUDDY CAT, moins attendu que ses confrères, mais qui réussit un beau baptème du feu avec $ 98 000 de gains pour ses produits alors qu'il ne comptait que quelques inscrits au départ. Débuts très corrects également pour CD LIGHTS qui, en plus des $ 66 000 gagnés par ses produits, place deux chevaux en finale du Non Pro.


SMART LITTLE SCOOT confirme

Avec $ 96 000 de gains pour ses produits et un finaliste du Non Pro, le fils de SMART réalise un Futurity correct. Il confirme les espoirs nés ces derniers mois et rejoint HES A PEPTOSPOONFUL parmi les leaders de la nouvelle génération. Le fils de PEPTO réalise lui un Futurity beaucoup plus moyens avec tout juste 3 demi finalistes de l'Open et seulement $ 30 000 de gains pour ses produits.


Parmi les étalons plus confirmés, MECOM BLUE réalise un bon Futurity. Un produit en finale de l'Open et un en finale du Non Pro lui assurent $ 88 000 de gains en plus pour ses produits. NITAS WOOD s'affirme un peu plus comme une super lignée de chevaux de Non Pros avec $ 81 000 pour ses produits dont le vainqueur du Non Pro et un finaliste de l'Amateur. Les DOCS STYLISH OAK remportent quant à eux le titre en Amateur et plus de $ 78 000, juste devant les CD OLENA qui empochent $ 77 000 dont CD TEQUIERO finaliste de l'Open. ZACK T WOOD, avec $ 74 000 de gains pour ses produits, confirme son potentiel. PLAYGUN ne compte lui qu'un seul finaliste en Non Pro qui ajoute $ 42 000 aux gains de ses produits. Futurity correct également pour KIT DUAL et PEPTO TAZ dont le produits gagnent $ 42 000 et $ 32 000 au Futurity cette année. DUALS BLUE BOON et CATS MERADA, avec des gains assez faibles pour leurs fils et filles, aux alentours de $ 20 000 chacun, confirment qu'ils n'ont pas vraiment convaincu depuis leur arrivée dans la planête Cutting malgré de beaux shows records.

C'est la crise


Moins 36 % en moyenne

Pas moins de 1 465 chevaux de Cutting sont passés devant le commissaire-priseur durant les ventes de Western Bloodstock organisées lors du dernier NCHA Futurity. Ces chevaux ont généré des mises qui s'élèvent à plus de $ 24,2 millions. L'industrie du Cutting attire donc toujours mais le prix moyen de vente est en baisse de 36 % ce qui montre bien que la crise économique atteint aussi les cutters. Depuis quelques années, les prix des chevaux n'avait cessé de monter pour atteindre des sommets. Cette année, retour à des prix plus raisonnables avec seulement 14 chevaux qui atteignent $ 100 000 et 77 % des chevaux qui trouvent acquéreur. Parmi les meilleurs chevaux, comme PET SQUIRREL par exemple, beaucoup n'ont pas atteint le prix de réserve. 


Des yearlings à moitié prix

Chez les yearlings, les chevaux avec des papiers de rêves ne manquaient pas cette année. Parmi les inscrits, on trouvait des propres frères ou soeurs de chevaux comme SMOOTH AS A CAT, QUITAN BLUE, HIGH BROW CD ou MISS STYLISH PEPTO. Les prix restent cependant très faibles avec une moyenne nette qui s'établit à $ 42 000 pour seulement 52 chevaux vendus contre une moyenne de $ 79 000 l'année passée. Certains yearlings très attendus comme STORMY CAT n'ont pas trouvé preneur. Avec seulement $ 80 000, le fils de SMOOTH AS A CAT et de CHIQUITA PISTOL est resté très loin de son prix de réserve. C'est sévère pour Tooter Doorman qui a eu le courage de conserver sa jument, d'amener son 1er produit, CRWON HIM PISTOL, en finale du Futurity et de confier le second produit, CHIQUITA CAT, à Tag Rice qui avait refusé $ 600 000 l'année passée pour son poulain. CAT GOT THE BLUES, le premier fils de QUITAN BLUE, n'atteint pas lui son plus son prix de réserve avec une  mise maximale de $ 220 000. Il fait néanmoins l'objet d'une vente privée après les enchères et part chez Cotton and Davis QH. Pas de vente non plus pour les deux produits de THE SMART LOOK, SVR REYL SMART et SHEZASMARTLOOKINCAT , qui plafonnent à $ 160 000 et $ 170 000. Les produits de STYLISH AND FOXIE atteignent des mises faibles à $ 81 000 et $ 90 000 et seul un des deux est vendu à Mike Rawitser. QUITANA MECOM BLUE, propre soeur de QUITAN BLUE, n'atteint que $ 71 000 et n'est pas vendue. MY SWEET CAT, propre soeur de HIGH BROW CD, n'atteint pas non plus le prix de réserve avec une mise à $ 190 000. 


Il y a quand même eu quelques belles ventes. Teddy Price décroche le top seller avec $ 200 000 pour acquérir SMOOTHEE, une sculpturale fille de SMOOTH AS A CAT et de AUTUMN BOON. Lonnie Allsup mise $ 145 000 pour SMOOTH AS A KITTY, un propre soeur du jeune étalon star SMOOTH AS A CAT. Pour seulement $ 36 000, il acquiert aussi un fils de DUAL REY et de LAYBOYS RUBY. Il offre enfin $ 20 000 et $ 19 000 pour repartir avec SMOOTH SONNET et SATEEN SMOOTH, deux filles de AGLOWS LITTLE PEPPY. REYDINI, le 1er produit de HIGHBROW SUPERCAT, est acheté par Tommy Marvin pour $ 65 000. Wesley Galyean investit $ 35 000 dans une fille de MIGHTY FINE SUE et de son étalon SPOTS HOT. Chris Cox repart avec un fils de HIGH BROW CAT et de TAPT TWICE pour $ 68 000. Tommy Manion choisit lui de s'offrir SMOOTH AS PATRON, une fille de SMOOTH AS A CAT et de STELLA STRALIGHT, pour $ 62 000. Tom Lyons mise $ 72 000 pour repartir avec POET, un propre frère de RAGTIME CD CAT, demi finaliste du NCHA Open Futurity. 


Les chevaux de shows peinent aussi

Du côté des "seasoned cutting horses" les chiffres sont aussi assez moyens. La moyenne nette passe de 35 000 en 2007 à seulement $ 22 000 cette année pour des chevaux qui comptent de jolis gains pour la plupart. Sur les 96 chevaux à la vente, une trentaine n'atteint pas le prix de réserve.  C'est le cas de la formidable jument de 6 ans PET SQUIRREL, qui malgré ses $ 385 000 de gains n'atteint que $ 215 000, de SODA REY BAY, le hongre de 5 ans atteint seulement $ 125 000,  et encore de PLATINUM CDS ou NURSE MATE, mises maximales $ 34 000, 


Quelques rares chevaux ont quand même décroché de très beaux prix. PEPTOS STYLISH SUE est le top seller avec $ 225 000 offerts par Lee Hosley. La jeune jument de 4 ans totalise déjà plus de $ 179 000 de gains et a remporté le dernier NCHA Derby sous la selle de Boyd Rice. Kenneth Jackson offre $ 160 000 pour la jument REY TO PLAY. Cette fille de DUAL REY âgée de seulement 4 ans a remporté cette année pas moins de $ 165 000 sous la selle de Lloyd Cox. Kenneth Jackson s'était déjà illustré il y a deux ans en achetant la pouliche de l'année ALL BOON, fille de PEPTO et de BOON SAN KITTY, pour la somme record de $ 750 000. 


Richard Irby achète le hongre de 4 ans BIT OF YOUNG GUN, $ 74 000 de gains, pour seulement $ 40 000. Les Jack acquiert le hongre de 8 ans CATTING, $ 197 000 de gains, pour $ 31 000. David Taurel repart avec HIGH STEPPIN CAT, hongre de 6 ans qui totalise pas moins de $ 299 000 de gains, pour $ 45 000. Von Sutten repart avec DAINTYS TOM CAT, un hongre de 7 ans qui totalise $ 76 000 de gains, pour la somme de $ 28 000 et TREYMENDOUS, un hongre de 5 ans avec $ 42 000 de gains, pour tout juste $ 40 000. BET ON BLUE 498, l'ancien hongre de 5 ans Elizabeth Queen avec qui elle a remporté $ 50 000, est acheté par Eric Kenney pour $ 13 700. Rhett Searle repart avec LITTLE CHOICES, hongre de 4 ans avec $ 44 000 de gains, pour $ 10 500 et SKYLINE LENA, hongre de 4 ans aussi avec $ 48 000 de gains, pour $ 15 500. 


Les 2 ans accusent le coup

Avec une moyenne nette qui passe de 34 000 à 17 000 en l'espace d'un an et seulement 64 % de chevaux réellement venus, ce sont les 2 ans qui ont le plus souffert de la baisse des prix cette année. Cependant, comme chaque année, quelques poulains ont déclenché l'enthousiasme chez les acheteurs. Le top seller cette année s'est élevé à $ 200 000 avec l'offre de James et Gail Hooper pour CATS HITMAN, un fils de HIGH BROW CAT et de SMART LIL ADDITION. Avec l'accord de leur entraîneur Austin Shepard, les Hopper ont eu le coup de foudre pour le  travail du jeune étalon alors qu'ils n'étaient pas venus pour acheter au départ mais plutôt pour vendre. Parmi les 4 top sellers chez les 2 ans, on trouve 3 HIGH BROW CAT. 


Avec $ 180 000, SECRET SPENDER décroche le deuxième top price. Le fils de DUAL REY et de DAINTYS CAT est acheté par Jack et Sherry Cowan qui ont décidé de le laisser chez Phil Rapp. Cotton and Davis QH offrent $ 100 000 pour CATS ROYAL KITTEN, par HIGH BROW CAT et ROYAL BLACK PEPPY, qui sera confié à Kobie Wood. Enfin, venu du Venezuela, Vicenzo Vario repart avec WHISKEYNADIRTYGLASS pour $ 99 000. Il sera envoyé chez Carlos Banuelos.  

La confiance dans l'avenir

Jusqu'ici le tableau semble bien sombre mais on peut aussi noter que parmi les 14 meilleures ventes, on trouve 10 chevaux d'élevage. Cela montre bien que les acheteurs gardent confiance dans le Cutting et estiment que les prix remonteront une fois la crise passée. Certains en profitent pour investir dans des chevaux d'avenir qui pourront booster leur programme d'élevage. Le top price de l'année revient d'ailleurs à l'étalon âgé de 14 ans KIT DUAL qui est acheté $ 250 000 par un acheteur qui a voulu resté anonyme. Le fils de DUAL PEP est le père de chevaux qui ont gagné plus de $ 2 millions en Cutting. C'est un des très bons de l'industrie qui pourra connaître ainsi une seconde jeunesse dans sa carrière. MR SKYLINE PEPPY, un étalon de 1996, est vendu par James et Gail Hooper à Tom Atwood pour $ 50 000. Cet étalon a remporté $ 238 000 en shows avant de produire des chevaux qui ont remporté $ 407 000 en Cutting. Sa carrière pourra peut être décoller. 


Parmi les juments, PLAYIN TAG décroche le top price avec 220 000 proposés par le Sunrise Ranch pour la fille de PLAYGUN âgée de 8 ans et qui a remporté $ 235 000 en concours. Carol Rose, la célèbre éleveuse de Quarter Horses, mise $ 205 000 sur LIL LENA LONG LEGS, une jument des Rapp qui a gagné $ 190 000 en shows. Elle est vendue pleine du jeune étalon ONE TIME PEPTO. Le Double Dove Ranch vend CLASSICAL CD, une CD OLENA de 11 ans qui a gagné $ 227 000 en shows, pour $ 200 000 à Bobby et Dottie Hill. La jument est vendue pleine de ONE TIME PEPTO et avec un embryon par HALREYCIOUS. Le double Dove Ranch aurait pu décroché haut le top price avec PEEK A BOON, jument âgée de 18 ans, et SWEET SHORTY LENA, jument âgée de 16 ans et mère de SPOTS HOT, qui n'atteignent pas leur prix de réserve malgré des offres à $ 425 000 et $ 330 000. Comme quoi, tout le monde ne connaît pas la crise et la confiance dans les chevaux de Cutting reste là. Plus que de mauvaises ventes, on va dire que certains ont su faire de très bonnes affaires. 

19 déc. 2008

Rule Book - Règle n°4 : center of the arena


Règle n°4 : travailler au centre de l'arène


Du crédit sera accordé au cheval qui fixe et contrôle une vache dans une position le plus proche possible du centre de l’arène.


Exemple 1

Le cutter A trie proprement et travaille trois vaches. Il travaille sa deuxième vache entièrement dans le tiers gauche de l’arène. Le cutter B présente un travail similaire, mais il tient ses vaches bien plus près du centre de l’arène.

Jugement : Le cutter B devrait recevoir plus de crédit que le cutter A. Le juge ne pénalise pas le cutter A mais il récompense la qualité supérieure du travail présenté par le cutter B.

Exemple 2

Le cutter A trie proprement et travaille 2 vaches. Il tient les deux animaux au centre de l’arène. Le cutter B trie proprement et travaille deux vaches également. Il maintient sa première vache très près du centre de l’arène. Il trie la deuxième mais il est incapable de la contenir au centre de l’arène. En fait, la vache courre de barrière en barrière même si le cheval reste en très bonne position. Les deux cutters ont présenté un run qui ne compte aucune pénalité, et le degré de difficulté est le même pour les deux passages selon les juges.

Jugement : Le cutter A doit recevoir du crédit supplémentaire pour son travail. Le cutter B n’a commis aucune faute selon le règlement. Cependant, la valeur de son run est moindre par rapport à celle du run exécuté par le cutter A.


Exemple 3

Le cutter A et le cutter B travaillent chacun deux vaches avec un challenge de niveau équivalent. Le cutter A tient sa première vache au centre de l’arène. Il travaille sa seconde vache sur la moitié gauche de l’arène. Selon le juge, le cutter A reste en bonne position sur sa deuxième vache mais le cheval ne dépasse pas assez la vache pour l ‘empêcher de courir jusqu'à la barrière gauche. Le cutter A ne stoppe la vache que sur le coté droit. Le cutter B tient ses deux vaches au centre de l’arène. Les deux cavaliers n’ont commis aucune faute sanctionnée par une pénalité.

Jugement : Le cutter B reçoit plus de crédit

Exemple 4

Durant son travail, le cutter poursuit sa vache qui courre de barrière en barrière, ne se fixe jamais et n’est pas contrôlée au centre de l’arène.

Jugement : Le cheval qui laisse son veau courir de barrière en barrière, parce qu’il se contente de la poursuivre ou parce qu’il se jette en avant dans ses demi tours et qu’il perd le contrôle du veau, ne doit pas recevoir de crédit pour son run en application de la règle.

Note : Le degré de difficulté offert par le veau travaillé doit peser lourdement sur la décision du juge. Du crédit doit être attribué au cheval qui répond au challenge d’une vache rapide et obstinée sans perdre l’avantage ou le contrôle. Toutes conditions égales par ailleurs, le cheval qui travaille ses veaux le plus longtemps doit recevoir le plus de crédit.

Showmanship

La première clef pour travailler au centre c’est de commencer au centre. La qualité du tri est déterminante car c’est elle qui va conditionner le travail que le cutter présentera une fois sa main posée. Trier au centre permet de commencer proprement au centre avec une vache qui est déjà en position idéale. Au contraire, si vous commencez sur un coté, il faudra ramener la vache au centre pour prendre des points. Une vache se travaille en moyenne 15 à 25 secondes, plus vous passez de temps au centre et plus le juge vous donnera du crédit. Commencez au centre c’est maximiser son temps de travail et donc se faciliter les choses.


La seconde clef, c’est de veiller à présenter quelque chose de bien équilibré. La majorité des chevaux préfèrent un côté et donc stoppent mieux à gauche ou à droite. Pour prendre un maximum de points, le cheval doit stopper le veau des deux cotés. Un run décalé d’un côté ou de l’autre, même avec des mouvements très spectaculaires, ne rapportera aucun point de crédit. Si vous êtes décalés d’un côté, c’est que votre cheval est trop court de ce côté là et logiquement qu’il est trop long de l’autre. Il dépasse trop sa vache d’un coté et pas assez du côté où elle va à la barrière. On comprend facilement qu'il est toujours plus facile de pousser un cheval que de le freiner. Vous devez donc envoyer votre cheval stopper du côté où il est trop court. Pour empêcher le veau de rejoindre la barrière, il faut pousser votre cheval pour qu’il stoppe cette vache avant la barrière. Stopper des deux cotés équilibrera naturellement votre run au centre de l’arène. Un run mal centré c’est toujours un run déséquilibré où le cheval ne stoppe que d’un côté.


La troisième clef c’est de penser à fixer le veau travaillé. A chaque demi tour, vous devez pensez à stopper la vache le plus tôt possible. Chaque mètre parcouru sur les côtés diminue le crédit que le juge vous accorde. Il ne faut donc jamais perdre de vue que l’objectif du travail est de contrôler le veau qui est face de votre cheval. Le contrôler veut dire l’empêcher d’aller à gauche ou à droite et non pas lui courir après durant 30 secondes. Dès la fin du stop et une fois le demi tour effectué, l’objectif est de stopper le veau le plus rapidement possible. Plus vous le stoppez tôt et plus le crédit augmente. Cela demande de la concentration, de la ténacité, de la précision et cela exige aussi un esprit offensif. Pensez quand même toujours à équilibrer votre run de chaque côté et à ne pas envoyer votre cheval trop loin. Fixer la vache au milieu ne doit pas se faire au détriment du placement ou de la précision. Au contraire, plus tôt vous êtes en bonne position pour stopper le veau de chaque côté, c'est à dire que la tête de votre cheval doit être située entre l'épaule et le nez du veau travaillé, et plus vous travaillerez au centre. C’est avant tout une question de timing et de précision dans le placement.